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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0244 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 244 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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OCR読み取り結果

 

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230   KING LU YI SIANG (N°$ 450-451)

ment pour ne pas blesser la tête de votre fils. » Cet enfant s'était autrefois conformé à la seule défense de ne pas tuer, et (c'est pourquoi) maintenant il obtint en cinq occasions de ne pas mourir (1).

N° 1151.

(Trip., XXXVI, h, p. 39 v°-/t0 r°.)

Il y avait un roi nommé To-fou « Beaucoup de Bonheur » (Punya) et son fils héritier qu'on 'appelait Tseng-fou « Bonheur augmenté » (Punyavardhana). Le roi servait les six maîtres (hérétiques) ; le fils honorait la doctrine bouddhique ; (les voies) qu'ils suivaient n'étaient pas identiques. En ce temps il n'y avait pas de çramanas ; c'était un laïc qui tenait lieu de maître.

Or, cinq cents de ces hérétiques, jaloux de la célébrité et de la vertu de ce maître, dirent au roi : « Quand le royaume suit deux religions, cela fait que les hommes ne s'appliquent plus à un seul but. Nous désirons que, nous et le maître de la doctrine bouddhique, nous manifestions chacun de notre côté notre puissance miraculeuse ; celui, qui sera vaincu sera réduit à la condition d'esclave . »

Le roi ayant donné son assentiment, les hérétiques et le maître fixèrent un jour en s'engageant à mettre à l'épreuve, en présence du roi, leurs plus méritoires talents, et les deux parties tombèrent d'accord à ce sujet. Ces brahmanes excellaient tous' à tirer de l'arc et à monter à cheval; ils entrèrent donc dans les montagnes et ces cinq cènts hommes tuèrent chacun à coups de flèches un cerf ;

(1) Le conte est évidemment écourté puisqu'il n'a été question que de trois des cinq occasions où l'enfant échappa au péril.