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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0354 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 354 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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310   SÛTRAS DIVERS (N° 491)

et se rendit auprès de son maître ; il lui rendit hommage en posant le visage sur ses pieds, puis il lui offrit cet or

en disant : « Je désire, ô grand maître, que vous daigniez accepter ceci. » Son maître lui dit : « Faîtes-en plutôt des offrandes ; je , n'ai pas besoin de ces richesses. » K'i-yu (Jîvaka) ayant insisté au plus haut point, Pin-kialo (Pihgala) accepta cependant cet or ; K'i-yu (Jîvaka) lui présenta ses adieux, et, après avoir rendu hommage à ses .pieds, s'en alla.

En ce temps, dans le royaume, il y avait la fille d'un kia-lo-yue (grhapati) qui était âgée de quinze ans ; le jour où elle allait se marier, elle éprouva soudain des douleurs

de tête et mourut. K'i-yu (Jîvaka) en fut informé et se rendit à sa demeure ; il demanda au père de la jeune fille : « Quelle était la maladie habituelle qui a été cause de la mort prématurée de cette jeune fille ? » Le père

répondit   « Ma fille, dès son enfance, a éprouvé des
maux de tête qui ont augmenté de jour en jour et de mois en mois ; ce matin, ces douleurs se sont déclarées plus fortes que jamais et ont déterminé `sa mort. » K'i-yu (Jîvaka) entra alors et, avec le (bois du) roi-médecin, il éclaira l'intérieur de la tête de la jeune fille et y aperçut des vers rongeurs qui, grands ou petits, s'engendraient les uns les autres et étaient au nombre de plusieurs centaines ; les vers dévoraient son cerveau, et, comme son cerveau avait été entièrement mangé, elle était morte. Alors (Jîvaka) lui ouvrit la tête avec un couteau d'or ; il en sortit tous les vers qu'il enferma dans une jarre ; puis il frotta la blessure avec trois sortes de graisses surnaturelles ; la première sorte répara les dommages faits dans les os par les morsures des vers; la seconde sorte régénéra le cerveau ; la troisième sorte guérit la blessure extérieure faite par le couteau. Puis (Jîvaka) dit au père de la jeune fille : « Faites-la reposer tranquillement et ayez soin qu'elle n'ait aucune frayeur.-Dans dix jours elle