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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0253 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 253 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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KING LU 1I SIANG (No 4â`VJ)

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des lampes. Le mari et sa femme prononcèrent ensemble ce voeu : « Si cette libéralité ne nous vaut aucun bonheur, ce sera fini; mais si elle doit nous procurer quelque bonheur, il faudra faire en sorte que les hommes du inonde entier en soient tous témoins. »

En ce temps, la coutume était dans ce royaume que, au troisième jour du troisième mois, toute la population du pays se rendît sur la rivière pour y faire de la musique et pour se divertir; à ce moment donc, dans l'angle Sud-Est de l'espace, il y eut un personnage divin qui s'avança monté sur un cheval blanc et chevauchant à travers les airs ; toute la foule levant la tête en haut et demandant -qui était cette divinité, (ce personnage surnaturel), répondit : « Demandez-le à ceux qui viennent après moi. » Un moment après se produisit un palais fait des sept sub-tances précieuses ; une femme belle comme le jade y était assise seule ; ;quatre grandes divinités volaient en tenant avec leurs mains ce palais ; la multitude demanda derechef : « O vénérable, quelle action méritoire avez-vous accomplie ? » La femme belle comme le jade répondit, elle aussi : « Demandez-le à ceux qui viennent après moi. » Soudain apparut encore un palais précieux avec quatre ,colonnes; un homme céleste et une femme belle comme le jade y étaient assis ensemble; devant, derrière, à gauche et à droite, quatre bandes de musiciennes les escortaient; douze divinités soutenaient ce palais ; la foule

demanda encore   « Quelle action méritoire avez-vous
commise ?» Mais (l'homme et la femme) répondirent aussi: « Demandez-le à ceux qui viennent après nous. » Au bout d'un moment apparurent deux démons pi-li (preta) ; leur taille mesurait trente pieds ; ils étaient noirs, maigres et affreux ; ils souffraient de la faim et de la soif; l'intérieur de leur corps était dévoré par le feu ; chacun d'eux tenait en main une grande massue dont ils s'assénaient des coups l'un à l'autre. La foule les ayant interrogés, ils