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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0355 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 355 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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  • SUTRAS DIVERS (N° 499)

doit être entièrement guérie et telle qu'elle était auparavant. Quand ce terme sera arrivé, je reviendrai. » Quand Ki-yu (Jîvaka) fut parti, la mère de la jeune fille se mit à pleurer et à crier, en disant : « Mon enfant est morte pour la seconde fois ; y a-t-il jamais quelqu'un qui ait pu vivre après qu'on lui a ouvert le crâne ? Comment le père a-t-il laissé cet homme s'emparer ainsi de notre enfant? » Le père l'arrêta en lui disant : « K'i-yu (Jîvaka), à sa naisslnce,tenait dans sa main un sac d'aiguilles pour l'acupuncture ; ensuite il a renoncé à une haute dignité pour exercer la médecine et il n'a fait cela que pour le plus grand bien de la vie de tous les êtres ; il est un roi-médecin désigné par le ciel ; comment pourrait-il agir d'une manière déraisonnable ? Il vous a fait la recommandation d'avoir grand soin de ne pas causer de frayeur à.la malade ; or, maintenant, au contraire, vous pleurez et vous criez de manière à l'effrayer et à l'agiter ; vous allez faire en sorte que notre enfant ne pourra plus vivre. » En entendant ces paroles du père, la mère cessa de se lamenter et tous deux entourèrent de soins leur fille ; celle-ci resta immobile pendant sept jours ; le septième jour, au point du jour,. elle poussa un soupir et se réveilla comme quelqu'un qui reprend ses sens après avoir dormi ; elle dit : « Je n'éprouve plus maintenant le moindre mal de tête et tout mon corps se sent à l'aise ; qui m'a soignée pour que je sois dans cet état ? « Son père lui dit : « Vous étiez déjà morte lorsque le roi-médecin K'i-yu (Jîvaka) est venu exprès pour vous donner ses soins ; il vous a ouvert la tête, en a retiré des vers et c'est ainsi que vous avez pu revivre ». Alors il ouvrit la jarre et en sortit les vers pour les lui montrer; en les voyant, la jeune fille fut épouvantée et se félicita fort de la chance inespérée qu'elle avait eue, disant : « Telle est donc la puissance divine de K'i-yu (Jîvaka) ! Il me tarde de pouvoir reconnaître son bienfait. » Son père lui dit : « Ksi-yu