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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
184 CHENG KING (Nos 430-i31)
appui — tout être vivant endurera des tourments dans son corps. — Maintenant, je suis l'ambassadeur du ventre ; — que le plus honoré des hommes me témoigne de l'indulgence.
Alors le roi eut compassion (le lui et il répondit au brahmane par ces gâthâs :
O brahmane, je vous donnerai — mille vaches rousses — avec le taureau qui complète le troupeau; — comment pourrais-je ne pas avoir pitié d'un ambassadeur?
A l'égard de tous les ambassadeurs, — je leur donne de quoi ne plus avoir faim ; — mais à vous, qui êtes l'ambassadeur de celui dont je pourrais être moi-même l'ambassadeur, — je donne davantage ; n'ayez aucune crainte.
N° 431.
(Trip., XIV, 5, p. 112 v°.)
Autrefois, dans des temps fort lointains, il y avait dans un pays étranger un lieu solitaire où un éléphant femelle enfanta un petit ; peu de temps après qu'il eut été mis bas, sa mère mourut.
Non loin de là, était la résidence d'un ermite ; cet ermite avait un prestige redoutable de premier ordre ; ses actions méritoires étaient au complet; sa volonté était pleine d'une grande compassion. Il aperçut le petit éléphant dont la mère était morte ; celui-ci pouvait à peine lever ses pieds ; il errait de-ci et de-là et était incapable de chercher sa vie. L'ermite le prit avec lui et l'amena dans l'endroit où il demeurait ; il lui donna de l'eau à boire et recueillit des fruits pour le nourrir.
Or, ce petit éléphant était bon et affable, sage et vertueux ; ses actions méritoires étaient remarquables ; il se plaisait aux choses justes et raisonnables ; il espérait
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