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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0149 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 149 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG :KING (N° 420)   136

terre dont elles se servirent pour couvrir de poussière les bhiksus. En raison de ces actes, elles ont toutes reçu cette rétribution ».

Après avoir ainsi parlé, Kia-lchan-yen, en compagnie de la devî protectrice (de la ville de Roruka), se rendit dans la ville de Houa-che (Pâtaliputra). Depuis l'antiquité, cette dernière ville et la ville de Lou-lieou -(Roruka) étaient alternativement l'une en prospérité et l'autre en décadence ; celle-ci ayant été détruite, l'autre devait redevenir florissante ; telle était la raison pour laquelle Kiafchan-yen et ses compagnons se rendirent dans la ville de Houa-che.

Le notable Hao-yin-cheng (à la belle voix = Ghosila) vint à la frontière de ce pays et présenta des offrandes au vénérable. Ce notable était déjà depuis longtemps opulent ; quand le vénérable fut entré dans sa maison, ses richesses augmentèrent et devinrent très supérieures à ce qu'elles étaient auparavant. Après être arrivé dans cette ville, le vénérable Kia-ichan-yen demanda au Buddha : « Pour quelle cause ce notable Hao-yin-cheng a-t-il une belle voix, possède-t-il une opulence illimitée et a-t-il des richesses qui s'accroissent toujours ? » Le Buddha lui répondit : « Dans les temps passés il y avait un no-tablé qui chaque jour envoyait un homme inviter cinq cents Pratyeka Buddhas à venir dans sa demeure où il avait préparé un repas pour eux. Cet homme, qui était chargé de les inviter, allait toujours accompagné d'un chien ; un jour, quelque affaire l'empêcha d'aller porter l'invitation ; le chien, à l'heure habituelle, se rendit seul à l'endroit où demeuraient les religieux et se mit à aboyer en se tournant du côté des religieux ; les Pratyeka Buddhas firent alors cette réflexion : « Les laïcs ont beaucoup d'occupations ; par négligence ils peuvent faire quelque omission. Ce chien qui est venu aboyer paraît nous avoir appelés. » Ils se rendirent alors ensemble chez le notable;