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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0239 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 239 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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OCR読み取り結果

 

KING LU YI SIANG (Nos 447-448)   2'25

tude que disparaissent les flammes ardentes et les buées de la campagne (1). Après avoir aimé (ces bulles), on s'en lasse et on les laisse périr. »

Le corps de l'homme (aussi) est une apparence trompeuse ; il a peu de joies et beaucoup de peines ; les lois (dharmas) sujettes à la destruction ne peuvent subsister longtemps ; elles transmigrent et sé transforment et ne restent qu'un instant dans ce monde.

448.

(Trip., XXXVI, 4, p. 28 v°.)

Autrefois il y avait un maître de maison kia-lo-yue (grhapati) qui était intelligent et très perspicace et qui

(1) L'expression   ,,, ,j (litt. : les chevaux de la campagne) se trouve

associée dans Tchouanq tseu (chap. I; trad. Legge, S. B. E., vol. XXXIX p. 165) à l'expression f } et on a cru parfois que les deux termes

étaient synonymes; on a donc employé la locution   14 pour signifier

simplement des grains de poussière. C'est ainsi que Wou Yong bet

écrit :   '    Îu1 Z If ,,,, pour dire : « J'ai secoué la poussière qui

est entre les poutres du plafond »; Han bo   écrit aussi :

H )I6    ; ce qui revient à dire : « les grains de poussière qui

volent dans le rayon de lumière de la fenêtre ». Mais le Mong ki pi t'an (chap. III, p. 10 v•), qui cite ces deux exemples, déclare que cet emploi

de l'expression   , j est fautif, car, en réalité, les ye ma sont les va-

peurs qui flottent sur les champs; à les voir de loin, il semble que ce soient des troupeaux de moutons ou des flots NF ,, ,j 75 HiMi.mi il

o   * a. Les livres bouddhiques se

servent donc avec raison de cette métaphore pour désigner quelque chose d'irréel et de fugitif. — Schlegel (T'oung pao,1re série, vol. VII, 1896, pp. 47-53) a cherché à concilier les deux interprétations — « poussière flottante » et « buées » — de l'expression ye-ma en disant qu'on désigne par ce terme les nuages de poussière légère qui flottent à la surface du désert et qui produisent les mirages. Mais cette explication,pour ingénieuse qu'elle soit, ne me parait pas être justifiée par les textes chinois.