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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
SCJTRAS DIVERS (NO 499) 339
aller le guérir ». Alors K'i-yu (Jîvaka) monta en char et se rendit à Kiu-chan-mi (Kauçâmbi) ; quand il arriva, le fils
du notable était déjà mort ; des musiciens sortaient en
escortant son corps ; en entendant ce bruit, K'i-yu (Jîvaka) demanda : « Que sont ces airs de musique et ces
sons de tambours ? » Quelqu'un qui était près de lui lui répondit : « C'est le fils de notable pour lequel vous veniez qui est mort. Ce que vous entendez, c'est la musique des musiciens qui l'escortent. » K'i-yu (Jîvaka) savait fort bien distinguer entre eux tous les sons ; il dit donc :
Allez dire qu'on fasse revenir ce corps ; ce n'est point un cadavre. » Quand cet ordre eut été donné, on revint aussitôt. Alors K'i-yu (Jîvaka) descendit de son char ; il prit un couteau bien tranchant et fendit le ventre de l'enfant ; il mit au jour l'endroit où les intestins étaient noués et le montra au père, à la mère et à tous les parents en leur disant : « C'est pour avoir joué sur une roue que ses intestins se sont noués ainsi, en sorte que les aliments et les boissons n'étaient plus digérés ; mais ce n'est pas à dire qu'il soit mort. » Alors donc il lui dénoua les intestins et les remit à leur place, puis il recousit le ventre et les chairs se rejoignirent ; il le frotta avec un bon onguent ; la blessure guérit aussitôt et les poils repoussèrent en sorte que la plaie n'était en rien différente d'une place où il n'y aurait eu aucune blessure. A la suite de cela, le fils du notable récompensa K'i-yu (Jîvaka) en lui donnant quatre cent mille onces d'or ; la femme de ce fils de notable lui donna aussi quatre cent mille onces d'or ; le notable lui-même et sa femme en firent autant, chacun d'eux lui donnant quatre cent mille onces d'or.
K i-yu (Jîvaka) fit cette réflexion : « Celui qui a été mon maître, je dois reconnaître ses bienfaits. Maintenant je prendrai les seize cent mille onces d'or et je les donnerai au grand maître du royaume de To-tch'a-che-lo (Taksaçilâ), Pin-kia-lo (Pirigala). » Ayant ainsi songé, il prit son or
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