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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0119 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 119 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO . TSANG KING (N° 41 1 )   105

manes en dehors de la ville ; elle avait de fort beaux cheveux ; quand le moment de la retraite d'été fut arrivé, elle éprouva le désir de faire des offrandes ; elle coupa donc- ses cheveux pour les vendre et obtint ainsi cinq cents pièces d'or qui lui permirent d'inviter Kia-tchan-yen pour lui faire des offrandes pendant la retraite d'été. Lorsque la retraite fut terminée, le vénérable Kia-Ichan-yen retourna dans la ville.

En ce temps, dans le palais du roi Ngo-cheng il arriva qu'il y eut un faisan mort qui était tout semblable au faisan dont se nourrit un roi cakravartin ; le roi Ngo-cheng voulait le manger ; cependant un ministre prudent lui dit : « Il ne faut pas que vous mangiez immédiatement ce faisan, car il importe que vous fassiez au préalable quelques essais avec lui. » Le roi suivit ce conseil et chargea un homme de couper un petit morceau du faisan pour le donner à un chien ; quand le chien eut reçut ce morceau de viande, il se plut avec tant d'avidité au goût de cette chair qu'il en avala sa langue et mourut. On coupa encore un petit morceau de viande pour en faire un essai en le donnant à un homme ; quand l'homme eut mangé cette chair, il en apprécia si fort la saveur qu'il en vint à dévorer sa propre main et mourut. Ayant vu cela, le roi en conçut une grande crainte ; il entendit dire que cette viande ne pourrait être mangée que par un saint roi cakravatin ou par un homme possédant une connaissance sans défaut et ayant obtenu la sagesse parfaite ; il chargea donc un de ses gens d'apprêter habilement de cette excellente nourriture et de l'apporter au vénérable Kia-Ichan-yen. Quand celui-ci eut mangé cet aliment, son corps se trouva en excellente santé. Le lendemain, le roi envoya quelqu'un observer comment il se portait ; cet émissaire constata que Kia-tchan-yen avait l'air calme et heureux, et qu'il paraissait deux fois plus prospère qu'auparavant. Quand le roi en fut informé, il en conçut une estime toute particulière pour Kia-ichan-yen à.