国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0053 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 53 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000294
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

TSA PAO TSANG KING   39

vellement construite à la disposition du Buddha, renaît après sa mort dans la condition de deva.

(Trip., XIV, 10, pp. 21 V°-22 r°.)

Un pauvre homme rapporte chez lui six mesures de farine grillée dont il compte se nourrir avec sa femme et ses enfants. Il rencontre en chemin un religieux mendiant ; il prend une mesure de farine, en fait une boulette et la lui présente en exprimant le désir de devenir roi d'un petit royaume. Le çramana accepte son offrande en disant : « Pourquoi si peu ? » Le pauvre homme pense que le religieux trouve son aumône insuffisante ; il fait une boulette avec une seconde mesure de farine et la lui présente en souhaitant devenir roi de deux petits royaumes. Il revoit la même réponse. Il fait alors une boulette avec deux mesures de farine en souhaitant devenir roi de quatre petits royaumes, et enfin il fait une boulette avec les deux dernières mesures de farine en souhaitant devenir roi de Vârânast, commander à quatre petits royaumes et obtenir de connaître les vérités saintes. Comme le çramana répond encore que c'est trop peu, il lui offre de se dépouiller de ses vêtements et de les échanger contre de la nourriture qu'il lui offrira. Cependant le çramana n'a mangé qu'une seule mesure de farine et. rend le reste au pauvre homme ; celui-ci demande pourquoi, précédemment, il a toujours dit que c'était trop peu. Le çramana répond qu'il a voulu dire, non que l'offrande était trop petite, mais que les désirs formulés par le donateur étaient trop modérés. Le pauvre homme conçoit des doutes sur la sincérité de son interlocuteur, qui, pour le convaincre de sa bonne foi, doit s'élever dans les airs et accomplir dix-huit transformations surnaturelles. Peu après le pauvre homme est reconnu comme étant le fils d'un ami défunt du roi de Varâanasî ; il est comblé de faveurs par le roi, et à la mort de ce dernier, il est mis sur le trône à sa

place.   .

(Trip., XIV, io, p. 22 r°-v°.)

Une pauvre mendiante a donné à une assemblée de religieux