国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
280 KING LU YI SIANG (Nos 486-487)
jeun et n'avait pas encore trouvé à manger; il appela donc le chacal, le flaira et se mit à le dévorer. Avant de mourir, étant déjà dans sa gueule, le chacal lui cria : « O grand maître, laissez-moi la vie! » Le lion fit cette réflexion : « Si je vous ai nourri jusqu'à ce que vous fussiez gras, c'était pour attendre que vous fussiez à point. Pourquoi donc réclamez-vous ? »
N° 487.
(Trip., XXXVI, li, p. 83 r°.)
A P'i-chö-li (Vaiçâli) à côté de l'étang des singes (Markatahrada), il y avait un jardin planté d'aulx (laçuna) ; la bhiksunî T'eou-lo-nan•l'o (Sthûlanandâ) demeurait non loin de là; le maître du jardin lui adressa cette demande « O tante, ne vous faudrait-il pas quelques aulx? » Alors la bhiksunî, accompagnée de toutes ses çramanîs et çrâmanerîs, vint à plusieurs reprises chercher des aulx, tant et si bien qu'il n'y en eut plus du tout ; le propriétaire abandonna son jardin et s'en alla.
Le Buddha raconta (à ce sujet) un jâtaka :
Autrefois il y avait un Brahmane qui était âgé de cent vingt ans ; son corps était fort émacié ; sa femme était d'une beauté incomparable et avait mis au monde un grand nombre de fils et de filles. Ce brahmane était attaché de tout son coeur à sa femme et à la foule de ses fils et de ses filles et jamais il ne se séparait d'eux ; à cause de l'intensité de son affection, voici ce qui arriva : après sa mort, il naquit sous la forme d'une oie sauvage ; les plumes de son corps étaient toutes couleur d'or ; grâce aux influences exercées par le bonheur qu'il s'était acquis précédemment, il savait quelle avait été son existence antérieure ; aussi se
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