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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0359 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 359 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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SUTRAS DIVERS (N° 499)

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auprès du Buddha ; il l'adora en posant le visage sur ses pieds, puis il dit au Buddha : « 0 Honoré du monde, ce roi a un caractère méchant et je crains qu'il ne fasse périr le roi-médecin ; faut-il que celui-ci aille vers lui ? » Le Buddha répondit à K'i-yu (Jîvaha) : « Dans une existence antérieure, vous et moi avons fait serment de travailler ensemble à secourir tout l'univers : moi, soignant les maladies de l'âme ; vous, soignant les maladies du corps ; maintenant, j'ai obtenu de devenir Buddha ; c'est pourquoi, conformément à notre ancien voeu, vous devez rassembler tous les êtres devant moi (pour que je puisse les guérir). Le roi est gravement malade ; il s'est adressé à vous de loin; pourquoi n'iriez-vous pas auprès de lui ? Allez promptement le secourir ; imaginez quelque bon procédé pour faire qu'il guérisse certainement de sa maladie ; ce roi ne vous tuera pas. »

Ki yu (Jîvaha), ayant reçu l'influence majestueuse du Buddha, se rendit alors près (lu roi ; il examina son pouls, puis il éclaira son corps au moyen du (bois) roi-médecin ; il constata que, dans les cinq viscères du roi et dans ses cent veines, le sang et le souffle étaient désordonnés et que cela tenait à un venin de serpent qui entourait tout

son corps. K'i-yu (Jîvaha) dit au roi : « Je puis soigner votre maladie, et, quand je l'aurai soignée, je vous garantis la

guérison ; il faut cependant que j'entre et que je voie la

reine-mère afin de m'entendre avec elle sur la composition du remède ; si je ne vois pas la reine-mère, le remède ne

saurait être préparé convenablement. » En entendant ces

paroles, le roi n'en comprit pas la raison et il eut grande envie de s'emporter ; cependant, comme il souffrait de la

maladie dans son corps, comme il connaissait de longue

date la renommée de Ki-yu (Jîvaha) et comme, à cause de cela, il s'était adressé à lui de loin dans l'espérance d'en

recevoir du bien, considérant d'ailleurs que K'i-yu (Jîvaha) était un jeune enfant et ne devait point y entendre malice,