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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0348 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 348 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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334   SliTRAS DIVERS (N° 491)

naissance. » Alors donc K'i-yu (Jîvaka) leur expliqua la solution de ces problèmes; tous les médecins se relevèrent pleins de joie et lui rendirent hommage en se prosternant, disant qu'ils recevaient avec gratitude ses enseignements.

Cependant K'i-yu (Jîvaka) fit cette réflexion : « De tous les médecins auxquels le roi avait donné des ordres, aucun n'a pu m'instruire. Qui m'enseignera l'art de la médecine ? » Sur ses entrefaites, il apprit que, dans le royaume de To-tch'a-che-lo (Taksaçilâ), il y avait un médecin dont le nom de famille était A-ti-li (Atri) (1) et dont le surnom était Pin-kia-lo (Pirigala) ; il connaissait fort bien la médecine et pourrait sans doute la lui enseigner. Alors donc le jeune Ki-yu (Jîvaka) se rendit dans ce royaume, et, arrivé auprès de Pin-kia-lo (Pirigala), lui dit : « Grand maître je demande maintenant que vous vouliez bien consentir à me diriger. » Quand il eut étudié sous sa direction pendant sept années, il pensa : « Maintenant je me suis exercé à étudier l'art de la médecine ; quand aurai-je fini ? » Il se rendit donc auprès de son maître et lui dit : « Maintenant je me suis exercé à étudier l'art de la médecine ; quand aurai-je fini ? » Son maître alors lui donna un panier et les outils qu'il faut pour arracher les plantes, en lui disant : «Sur un front d'un yojana de long, dans le royaume de To-ich'a-che-lo (Taksaçilâ), recherchez toutes les plantes, puis apportez-moi celles qui n'ont pas d'usage médicinal. » Conformément aux ordres de son maître, Ki-yu (Jîvaka) rechercha, sur un front d'un yojana de long, dans le royaume de To-tch'a-che-lo (Taksaçilâ) toutes les plantes qui n'avaient pas d'usage médicinal, mais en définitive il n'en put trouver nulle part de telles ; en effet, toutes les plantes et tous les arbres qu'il voyait, il pouvait

(1) Dans la version tibétaine, ce nom se présente sous la forme Atreya (SCIIIEFNER, Mémoires de l'Ac. des Sciences de Saint-Pétersbourg, t. XXII, no 7, 1875, p. v).