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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0352 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 352 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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338   SÛTRAS DIVERS (No 499)

des esclaves et des servantes, des chars et des chevaux.

Quand K'i-yu (Jîvaka) fut en possession de toutes ces richesses, il revint dans la ville de la Résidence Royale (Râjagrha) et se rendit à la demeure du prince Wou-wei (Abhaya) ; il dit au portier : « Allez annoncer au prince que K'i-yu (Jîvaka) est dehors. » Le portier s'acquitta de ce message et le prince lui ordonna d'inviter aussitôt K'i-yu (Jîvaka) à entrer ; quand celui-ci fut entré, il se. prosterna la tête contre terre, puis, après avoir rendu hommage, il s'assit de côté ; il raconta en détail au prince. Wou-wei (Abhaya) ce qui lui était précédemment arrivé, et il déclara qu'il voulait offrir au prince toutes les riches ses qu'il avait acquises (1.). Le prince l'en détourna en lui disant qu'il ne fallait pas lui faire un tel présent -et en l'engageant à employer cette fortune à son usage person-

nel.Telle fut la première cure que fit Ki-yu (Jîvaka).

En ce temps, dans le royaume Kiu-chan-mi (Kauçâmbî),, il y avait le fils d'un notable dont les intestins s'étaient. noués dans son ventre tandis qu'il jouait sur une roue ; ce qu'il mangeait et buvait n'était plus digéré et ne pouvait. pas non plus être éliminé ; dans ce royaume, il ne s'était. trouvé personne qui pût le guérir ; les gens de là-bas. ayant appris que, dans le royaume de Mo-kie (Magadha), il y avait un grand médecin qui excellait à guérir les maladies, ils envoyèrent dire au roi : « Le fils d'un notable du royaume de Kiu-chan-mi (Kauçâmbi) est malade ; K'i-yu (Jîvaka) peut le guérir ; nous vous demandons, ô roi, de• nous l'envoyer. » Alors le roi P'ing-cha (Bimbisâra) appela K'i-yu (Jîvaka) et lui demanda : « Le fils d'un notable du royaume de Kiu-chan-mi (Kauçâmbi) est malade; pouvez-vous le guérir ? » Comme il répondait qu'il le pouvait, le. roi reprit : « Puisque vous le pouvez, je vous autorise à

(1) Pour remercier le prince de l'avoir autrefois recueilli (cf. p. 331,. lignes 11-20).