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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0350 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 350 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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336   SÛTRAS DIVERS (N° 499)

deux fagots, puis, prenant un par un les morceaux de bois, il les approcha du ventre de l'enfant ; comme il ne voyait rien apparaître, il passait sans cesse d'un morceau à un autre ; il épuisa de la sorte tout le bois des deux fagots ; la dernière de toutes restait une brindille à peine longue d'un pied ; il essaya de s'en servir pour projeter de la clarté et vit entièrement tout ce qui était dans le ventre ; K'i-yu (Jîvaka) fut très joyeux, car il savait maintenant que cette brindille était certainement le bois roi-médecin ; il rendit alors tout son bois de chauffage à l'enfant qui, ayant reçu les pièces de monnaie et, gardant son bois comme précédemment, s'en alla tout content.

Cependant K'i-yu (Jîvaka) fit cette réflexion : « Qui maintenant vais-je guérir ? Ce royaume est petit et, en outre, il se trouve sur la frontière ; le mieux est que je retourne à présent dans mon pays d'origine pour commencer à y pratiquer l'art de la médecine. » Il s'en retourna donc dans le royaume de P'o-k'ia-l'o (Saketa) ('1). Dans la ville deP'o-k'ia-l'o se trouvait un important notable dont la femme souffrait constamment de maux de tête depuis douze ans ; tous les médecins l'avaient traitée, mais sans pouvoir la guérir; Ki-yu (Jîvaka), ayant entendu parler d'elle, se rendit à sa demeure et dit au portier : « Dites à votre maître qu'il y a un médecin à la porte. » Le portier entra aussitôt et fit ce message ; la femme du notable lui ayant demandé quel aspect avait ce médecin, il répondit que c'était un jeune homme ; elle songea que, si tous les médecins vieux et expérimentés n'avaient pu la guérir, un jeune médecin en serait bien plus incapable encore ; elle ordonna donc au portier de dire qu'elle n'avait pas besoin maintenant de médecin ; le portier sortit et annonça à K'i-yu (Jîvaka) : « J'ai fait votre message à mon maître, mais sa femme a répondu qu'elle n'avait pas besoin de méde-

(1) Autre nom d'Ayodhyâ (auj. Aoudh).