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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0369 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 369 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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SÛTRAS DIVRRS (N° 499)

vous en donner la moitié ; les belles femmes de mon harem, et tous les objets précieux de mes magasins et de mes trésors, je vous en donnerai la moitié ; je souhaite (lue vous acceptiez. » K'i-yu (Jîvaka) répondit : « J'étais autrefois prince-héritier ; quoique ce fût dans un petit royaume, j'aurais eu cependant une population et des richesses très .suffisantes ; mais je ne me plaisais point à gouverner un royaume et c'est pourquoi j'ai demandé à devenir médecin.

Devant voyager pour soigner les malades, que ferais-je 'd'un territoire, de femmes et de trésors ? Tout cela ne me

serait d'aucune utilité. 0 roi ! précédemment, en consen-

tant à cinq de mes désirs, votre maladie externe a été guérie ; maintenant, si vous m'accordez un seul désir, votre

maladie interne, elle aussi, pourra être supprimée. » Le roi répondit : «. Je suis prêt à recevoir vos instructions : je vous prie de m'exprimer ce désir. »

K'i-yu (Jîvaka) dit : «Je désire, ô roi, que vous invitiez le Buddha à venir et que vous receviez de lui la sage Loi. »

Il profita de cette occasion pour exposer au roi les mérites

du Buddha et sa dignité d'une élévation toute particulière. En l'entendant, le roi dit tout joyeux : « Je veux mainte-

nant envoyer mon ministre Corbeau, monté sur l'éléphant

blanc, pour qu'il aille chercher le Buddha ; pourrai-je .ainsi le faire venir ?» K'i-yu (Jîvaka) répliqua : « Point n'est besoin de l'éléphant blanc. Le Buddha comprend tout ; de

loin il connaît les pensées qui sont dans le coeur des hommes ; contentez-vous pendant quelque temps de vous :soumettre aux abstinences et aux purifications ; puis préparez des offrandes, brûlez des parfums et rendez hommage de loin en vous tournant du côté duBuddha; ensuite, mettez vous à deux genoux et exprimez votre invitation : le Buddha viendra certainement de lui-même. »

Le roi suivit cet avis, et le lendemain même, le Buddha arriva avec son cortège de mille deux cent cinquante bhiksus. Quand il eut fini de manger, il. expliqua au roi