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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0357 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 357 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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SUTRAS DIVERS (No 499)

foie s'était retourné à l'envers ; le souffle vital s'était trouvé arrêté et ne pouvait plus passer ; c'est ce qui avait causé sa mort. K'i-yu (Jîvaka) lui ouvrit le ventre avec un couteau d'or et, plongeant sa main dedans pour l'explorer et l'arranger, il remit le foie à l'endroit ; ensuite il frotta le malade avec trois sortes d'onguents divins ; le premier onguent répara les points que sa main avait palpés; le second fit circuler le souffle et la respiration ; le troisième ferma la plaie produite par le couteau. Quand il eut fini, -(K'i-yu) dit au père : « Ayez soin qu'on ne lui fasse aucune frayeur. Dans trois jours il devra être guéri. » Le père se conforma à ces instructions, fit reposer tranquillement le malade, le soigna et le surveilla ; quand arriva le troisième jour, le jeune garçon poussa un soupir et s'éveilla ; il avait l'apparence de quelqu'un qui reprend ses sens après avoir dormi ; il put aussitôt se lever et s'asseoir. Un moment après, K'i-yu (Jîvaka) vint à son tour ; le jeune garçon sortit tout joyeux pour aller à sa rencontre ; il lui rendit hommage en posant son visage sur ses pieds, puis, se mettant à deux genoux, il dit : « Je désire, ô K'i-yu (Jîvaka) devenir votre esclave et jusqu'à ma mort vous servir pour reconnaître le bienfait que vous m'avez rendu en me faisant revivre . » K'i-yu (Jîvaka) lui répondit : « Je suis un maître-médecin et je vais en tous lieux pour guérir les malades ; les familles des malades se disputent pour me servir ; qu'ai-je besoin d'un esclave ? Ma mère s'est donné beaucoup de peine pour m'élever et je n'ai pas encore pu la récompenser pour la bonté avec laquelle elle m'a soigné. Si donc vous désirez me remercier pour le service que je vous ai rendu, donnez-moi cinq cents onces d'or que j'emploierai à récompenser ma mère pour sa bonté. » Il prit donc cet or et l'offrit à (sa mère) Fille-de-manguier. Puis il retourna dans le royaume de Lo-yue-tche (Râjagrha).

Après que K'i-yu (Jîvaka) eut guéri ces quatre per-

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