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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0370 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 370 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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356   SÛTRAS DIVERS (No 499)

les textes saints : alors l'intelligence du roi s'ouvrit et il conçut aussitôt le sentiment dé la sagesse sans supérieure correcte et vraie. (anuttara samyak sambodhi) ; tous les habitants du royaume, grands et petits, acceptèrent tous les cinq défenses, puis, après avoir rendû hommage avec respect, se retirèrent.

(Voici) encore (ce qu'on' raconte au sujet de) Fille-d e-manguier dès sa naissance elle avait été extraordinaire ; quand elle fut grande, elle se montra intelligente ; elle avait étudié auprès de son père et connaissait bien la doctrine des livres saints ; en ce qui concernait les théories du mouvement des astres, elle était même supérieure à son père ; en plus, elle était versée dans l'art musical et chantait comme un deva de Brahma. Des filles de kia-loyue (grhapati) et de brahmanes, au nombre de. cinq cents, allèrent toutes auprès d'elle pour étudier et pour qu'elle fût leur grand maître. Fille-de-manguier, toujours suivie de ses cinq cents disciples, célébrait et répandait la doctrine des livres saints; parfois, elle allait avec elles se promener dans les parcs et près des étangs pour y faire de la musique. Les gens du. pays, qui ne comprenaient pas la raison de sa conduite, se mirent à dire des calomnies sur son compte ; ils prétendirent qu'elle était une fille de débauche et on surnommait ses cinq cents disciples « la bande des débauchées ».

A l'époque où Fille-de-manguier était née, dans ce même royaume étaient nées aussi, au même moment, Fillede-sin-man (sumanâ) et Fille-de-po-tan (udambara). Fillede-sin-man (sumanâ) était née dans une fleur de sin-man; dans ce royaume, il y avait un kia-lo-yue (grhapati) chez qui on pressait (des fleurs de) sin-man (sumanâ) pour en faire une huile parfumée ; or, sur le côté de la pierre qui servait à exprimer l'huile, apparut soudain une excroissance qui, grosse d'abord comme une balle d'arbalète, augmenta de jour en jour jusqu'à être comme le poing;

I-,Rp'k~:.~~