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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
KING LU YI SIANG (Nos 444-445) 219
cueillir des poireaux en les coupant ; à ce moment, (l'âme) eut peur que le couteau ne lui fît du mal ; c'est ainsi que, en chaque circonstance, elle éprouvait une affliction si profonde qu'on ne saurait la décrire. Après avoir coupé les poireaux, le jardinier les lia et les envoya chez le roi ; (l'âme) se trouva alors dans son ventre et y devint un fils. Quand le terme fut arrivé, ce fils naquit ; puis il devint grand et il connut de nouveau quelles avaient été ses existences antérieures. Le fils du roi se rendit aussitôt auprès du Buddha et lui dit : « Je n'ai plus aucun besoin de connaître mes existences antérieures, car cela me plonge dans l'affliction. Maintenant donc, ô Buddha, je vous rapporte cette connaissance de mes existences antérieures. » Le Buddha répondit au prince héritier : « Moi-même, naguère, je ne voulais pas vous accorder cette connaissance, mais c'est parce que vous désiriez l'avoir que je me suis ravisé et que je vous l'ai accordée. »
No 445.
(Trip., XXXVI, fi, p.19 r'°.)
Autrefois le roi Pi-sien-ni (Prasenajit) avait deux femmes ; le fils de la première femme se nommait Lieouli (Vaidûrya) ; le fils de la seconde femme se nommait Tche (Jina). Le jour même de la naissance de Tche, des offrandes précieuses apportées des quatre points cardinaux arrivèrent toutes en même temps. Le roi dit : « Lors de la naissance de mes autres fils, jamais rien de tel ne s'est passé; cet enfant mérite qu'on l'appelle Tche (1). » Quand il fut devenu grand, son instruction fut telle qu'il
(1) Jina signifie vainqueur.
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