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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0373 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 373 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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SÛTRAS DIVERS (N° 499)

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à boire et à manger et leur faisaient des vêtements ;. veillant à toutes les choses qui pouvaient leur manquer, elles les leur fournissaient aussitôt ; cela dura jusqu'à la fin de leur vie. Ces trois soeurs avaient constamment formé ce voeu : « Nous souhaitons, dans notre vie à venir, rencontrer le Buddha, obtenir de naître par transformation spontanée, sans passer par l'état de foetus et à l'abri de toutes les souillures. Maintenant, conformément à leur. ancien voeu, elles sont nées précisément à l'époque où je suis sur la terre. D'autre part, quoique autrefois elles aient fait des offrandes aux bhiksunîs, cependant, comme elles étaient les filles d'une famille puissante et riche, elles tenaient des propos trop libres; parfois elles se moquaient des bhiksunîs, disant : « 0 religieuses, voici longtemps que. vous avez l'air chagrin ; vous devez désirer vous marier ; niais, retenues par nos offrandes et nos soins, vous ne pouvez pas donner libre cours à vos passions. » Voilà. pourquoi maintenant ces jeunes filles subissent cette peine; quoique chaque jour elles louent la doctrine des. livres saints, elles sont en butte sans motif à l'accusation, de débauche. Quant à ces cinq cents disciples, elles aussi avaient uni leurs forces à celles de ces jeunes filles, les avaient aidées à faire des offrandes et y avaient pris plaisir d'un même coeur c'est pourquoi, maintenant, elles sont nées avec elles ; le fruit de leurs actions les a suivies.

« Ki-yu (Jîvaka), en ce temps, était le fils d'une pauvre famille ; voyant Fille-de-manguier faire des offrandes, il en conçut beaucoup d'admiration et de joie ; mais, comme. il ne possédait rien, il se mit à balayer constamment pour les bhiksùnîs ; toutes les fois qu'il avait rendu la place propre et nette en balayant, il- formulait ce souhait : « Puissé-je balayer aussi promptement toutes les maladies et les impuretés qui sont dans le corps des hommes. en ce monde. » Fille-de-manguier, qui avait compassion.,