国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0278 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 278 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000294
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

264   KING LU Yl SIANG (No 474)

No 47/1.

(Trip., XXXVI, [h p. 66 r°.)

Autrefois le Buddha Wei-wei (Vipacyin), accompagné de la foule des soixante-cieux mille bhiksus, venait de sortir des montagnes pour retourner chez le roi son père. Le roi du pays détacha hors de la ville un domaine pour y élever des habitations pures (vihtira) ; chacun des bhiksus obtint son lot de terre ; or, un bliiksu dit à ses voisins qu'il désirait qu'on lui construisit une demeure ; les hommes n'y consentirent pas, mais une vieille femme d'une de ces familles lui fit de ses propres mains une demeure ; quand elle eut terminé la maison, ses dix doigts étaient tout déchirés.

Le bhiksu s'assit clans cette demeure et se mit en contemplation ; dès la première nuit, il entra dans le samâdhi de l'éclat du feu ; dans la maison parut un grand feu ; la vieille femme l'aperçut de loin et songea : « A peine ai-je construit cette maison que la voici incendiée ; pourquoi ai-je si peu de bonheur ? » Mais, quand elle entra dans la maison, elle la trouva telle qu'auparavant ; seulement, au milieu d'un éclat de feu, on apercevait le bhiksu. Elle en conçut une grande joie.

Quand sa vie prit fin, elle naquit en qualité de devi ; au moment où Çâkya devint Buddha, sa destinée de devî n'était point encore terminée ; elle descendit et vint dire au Buddha : « Demain j'offrirai un repas au Buddha et à l'assemblée des religieux. » Le Buddha accepta par son silence. Cependant le roi Po-sseu-ni (Prasenajit) avait aussi envoyé des gens adresser une invitation au Buddha; le Buddha ayant répondu qu'il avait déjà accepté l'invitation d'une devi, le roi (lit : « Je n'ai jamais vu qu'une