国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
KING LU YI SIaNG (Nos 486-486) 279
Le çramana savait quels étaient ses • sentiments ; aussi, chaque fois qu'il mangea une bouchée, donna-t-il une bouchée au chien, en sorte que celui-ci, tout joyeux, conçut des sentiments d'affection envers le çramana et s'avança pour lui lécher les pieds.
A quelque temps de là, le chien étant sorti de la porte et s'étant endormi, un homme qui avait eu autrefois à souffrir de ses morsures, lui trancha la tête; le chien naquit alors dans le ventre de la femme du notable, mais, peu après sa naissance, sa vie fut prématurément interrompue et il mourut encore une fois.
Il naquit derechef en qualité de fils d'un autre notable de ce pays ; à l'âge de dix ans environ, il aperçut un çramana et s'avança à sa rencontre pour lui rendre hommage ; il annonça à son père et à sa mère qu'il désirait prendre ce çramana pour son maître, lui faire des libéralités et des offrandes, puis recevoir les défenses prescrites par les livres saints ; ensuite il ferait à nouveau la conversion de tous les membres, grands et petits, de sa famille, réciterait les livres saints et réfléchirait sur la sagesse. Ayant ainsi informé ses deux parents, il demanda à devenir çramana ; avant d'avoir reçu toutes les défenses, il fit des offrandes à son ho-chang (upâdhyâya) sans jamais se relâcher, ni le jour ni la nuit. Après la mort de son ho-chang (upâdhyâya), il reçut la vertu des défenses.
N° 1186.
( Trip., XXXVI, Li, p. 80 r°.)
Un chacal allait habituellement demander de la nourriture à un lion; il obtenait chaque fois des restes d'aliments et revenait sans jamais se lasser. Or, un jour, le lion était à
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