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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
[167] -«i-).( 191 ) » (1); 1,q ki-rouan (~~'c-yuan) , sogd. ~.~~~~űn, cc Saturne
(samedi) » (2).
A quel moment ces noms font-ils leur apparition en Chine?
M. Huber a cité quatre ouvrages astrologiques, dont deux sont
mis sous le nom de ce moine bouddhiste, Yi-hing, qui mourut
en 727. Ces deux derniers ouvrages sont le 3C A %av
Fan t'ien Kouo lo kieou yao , c'est-á-dire : Les !tord de Brahma et
les neuf luminaires (3), et le .j Ir KR ij f-- 7:'i yao sing
tch'en pie king fa , ou Les dérentes iauences des sept luminaires
et des mansions lunaires ("). L'attribution á Yi - hing ne nous
paraît pas garantie; le traité sur Les hord de Brahma et les neuf
luminaires en particulier semble bien, d'aprs son début, être
postérieur d'un siècle et demi, et devoir être daté de 871i. Un
troisime ouvrage, le .L l Ts'i yao jang tsai loue, ou
0) La leçon de Yang King-fong, ana-hie , est exactement homophone
de celle-ci. Le Song che écrit tk pue« pan-hie, qui s'explique par la forme médiévale 45 de j'1 na. Le mot p hie (mais non gi hie) peut aussi être lu *y'et [ou y'er].
Yang King-fong écrit e ( tche-houan (*k'i-ywan; les tables du K'ang hi tseu tien donnent bien pour le premier caractère une gutturale initiale et non une palatale). Comme dans une des transcriptions d'Ormuzd, on a ici, devant w, un ghain sans valeur étymologique dans l'original. Il semble qu'on ait là autant de parallèles aux transcriptions classiques ~p~ j .~~~ houei - ho ,
( *ywi - qat [ ou yar]) et houei-hou (*ywi-yut [ ou yur]) du nom des
Ouigours (Uiyur).
Cet ouvrage, qui ne se trouve pas dans le Tripitaka des Ming, et n'est, par suite, pas mentionné au Catalogue de Nanjio, est. édité dans le Tripitaka
de Teikyc►, fg, IV, 72-76. Brahma joue un grand rôle dans l'astronomie hindoue. D'après Gautama Siddhartha, la composition première du *Navagvahaçástra ou *Navagrahasiddhánta qui est à la base de son Kieou ache li remontait indirectement à Brahma.
Cet ouvrage également ne se trouve que dans le Tripitaka de Tokyö, , IV, 63-69. Mais, en dehors du nom de mi (mir) pour le soleil, nous y avons vainement cherché les noms planétaires dont parle M. Huber. Il se peut
que quelques autres textes enrichissent bientőt nos informations sua- !'oeuvre astrologique de Yi-hing, car le catalogue provisoire du Supplément I de Kyöto
annonçait un , - K'an ming yi tchang kin de Yi-hing, en un
chapitre, qui nous est inconnu jusqu'à présent.
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