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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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A vrai dire, on pourrait avoir un doute en ce qui concerne les
religieux qui viennent (le Kan-tcheou à la cour des Leang
postérieurs en 91. 1. Voici le texte qui concerne cette mission;
il n'est pas très caractéristique (') [Texte XXXVI] : cc Le on -
ziéme mois de la première année Ik'ien-houx des Leang [posté-
ľiCUľS] (91 0(2),... on accorda en outre un vêtement violet á
leurs religieux qui étaient venus à la cour, Ning-lou-yi, Li-
sseu-yi [ou Nien-sseu-yi] (3) et Yen-ts'ien » tit ft—F-
`-- 0 0 0 32.14 A« A"e-J-. ,t A e:
3k. Le vêtement violet est en principe le kasizya ou robe
du moine bouddhiste, qu'on tenait à grand honneur de rece-
voir en don spécial du souverain ; mais il n'y aurait rien de
surprenant a ce que l'empereur en eût donné même à des
religieux manichéens. Les noms des moines ne sont pas chi-
nois, et n'ont pas non plus l'apparence turque; ils font plutôt
songer á (les transcriptions de l'iranien (a), mais la répartition
('0 Kieou wou tai che, chap. 138 , fol. 2 r°. On sait que le Kieou wou tai che, compilé en 973-974, ne nous est pas parvenu dans son état primitif, mais a été reconstitué à la fin du XVIIIe siècle, presque exclusivement au moyen des sections qui en avaient été réparties sous les diverses rimes du long lo ta tien. Dans le cas présent, le texte du Kieou wou tai che se retrouve
en un autre ouvrage de la même époque, le if-{''' ''_' Wou tai houei
yao de Wang P'ou (éd. du Kiang-sou-chou-kiu parue en 1886, Bibl. nat., coll. Pelliot, II, 4o6, chap. 28, fol. 8 v°).
D'après les «annales principales» du Kieou wou tai che (chap. 6, fol. 3 v0), la venue de l'ambassade ouigoure serait du 1 oe mois; mais la date du chapitre i 38 est confirmée par le Wou tai houei yao et aussi par le Sin wou tai che de Ngeou-yang Sieou qui donne d'une façon plus précise (chap. 2 , fol. 2 v°) le 8 décembre 911 pour la réception de l'ambassade. L'erreur des «annales principales,' du Kieou wou tai che paraît née d'une confusion graphique entre
yi-wei et a* yi-uei.
Le Kieou wou tai che a g Li-sseu-yi ; le Wou tai Kouei yao écrit
Nien-sseu-yi; la confusion a pu naître de la forme de it nien.
((e) Par contre , les titulatures de ces Ouigours de Kan-tcheou étaient bien restées turques. C'est ainsi qu'un de leurs gaghan, qui succède à son frère défunt en 9211, et que le Kieou wou tai che appelle du nom de ot e Ti-yin (*T'ik-
'in), devait être un tágin; le• n mi-lou tou-tou (*m'it [ou m'ir]-
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