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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
[263] - .( 225 ).c~-.---
le commentateur du Tseu tche t'ong kien, qui date sa préface de
l'année 1285 [Texte XII] : K Dans le dix-neuvième chapitre
du T'ang chou Houei yao , il est dit ceci : Le souverain, gaghan
des Ouigours, ordonna å des religieux de la religion de la Lu-
mière d'apporter leur doctrine chez les T'ang. La troisième année
ta-li, le vingt-neuvième jour du sixième mois (i 7 juillet 7 6 8) ,
un décret impérial accorda aux manichéens ouigours qu'on leur
élèverait un temple et donna å ce temple un écriteau portant [le
nom de] Ta-yun-kouang-ming. La sixième année ('' i), le pre-
mier mois, un décret impérial accorda que, dans les villes pré-
fectorales de King, de Hong et de Yue, on établirait un temple
Ta-yun-kouang-ming » o kpaiq LA- ff
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Ce texte est très probablement celui qui est å l'origine des
passages du Fo tsou t'ong ki que nous avons rappelés plus haut;
mais il est plus complet qu'eux; d'une part , en effet, il nous
confirme ce que l'inscription de Karahalgasoun nous avait déjà
appris, à savoir que le manichéisme avait été désigné clés
l'époque des T'ang par le nom de religion de la lumière»
(mng-kiao); d'autre part, il nous indique que ce fut le gaghan
des Ouigours lui-même qui envoya des missionnaires prêcher
en Chine l'évangile manichéen.
Les manichéens, dorénavant acceptés å titre étranger,
furent admis, comme l'étaient à la même époque les boud-
dhistes, les taoïstes, et sans doute aussi les nestoriens, å user
de leur influence auprès des puissances divines pour le plus
de 96o). Ce passage ne figure pas dans l'édition du T'ang houei yao publiée au `fou-ying-tien sous K'ien-long et réimprimée au~rp-7 Kiang-souchou-kiu en 1.884. Palladius (Starinnye slédy, p. 5 i) mentionne les édits de 768 et 771 en indiquant comme source le T'ang chou houei yao, sans plus de détails; mais il est évident qu'il le cite par l'intermédiaire de Hou San-sing.
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