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0328 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 328 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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-444 318 ).c-{--.--   [3561

nus, etc.('). Pour ce qui est des textes des livres saints sans fonde-

ment, on appelle ainsi [les livres] du genre du Tf, í t !!± f

Fo fo t'ou lien che (Buddha, Buddha, maitre débordant d'aj ction) (),

du T p u   Fo chouo t'i lei ([Livre saint] sur les larmes, prononcé

par le Buddha) (3), du   d'N Ufa I J   gie Ta siao ming ?rang

tch'ou cite king (Livre saint de la venue dans le monde des grands et

 
 

nous signalent alors la présence du manichéisme et des sectes. qui lui étaient plus ou moins apparentées. Hors du monde chinois, le Leao che (chap. 115, fol. 3 r°) note que les Si-hia traitent les maladies par des incantations et non par des remèdes.

01) Cf. supra , p. 107, 338.

  1.  Toute cette série de titres est d'une obscurité désespérante. On hésite à en presser les termes, faute d'être sûrs de la doctrine et par suite du vocabulaire technique auxquels ces oeuvres se rattachent. La traduction que nous donnons pour le premier titre n'est qu'un pis-aller, qui ne nous inspire pas à nous-mêmes grande confiance. Devéria avait traduit : crLe guide des passions rejetées par les Bouddhas». Mais fo -fo nous parait être une invocation répétée plutòt qu'un pluriel. L'expression t'ou-lien, peut-être de langue assez vulgaire, n'est pas autrement attestée; lien signifie certainement crafectionn ; quant à t'ou, mot à mot crvomirn, son sens figuré n'est pas arejetern, mais a mettre au jour, manifester» ; che est naturellement le maître qui enseigne, non celui qui régit. Le résultat final est douteux ; un intitulé comme celui auquel nous aboutissons est d'un type qui ne se rencontre dans aucun des deux Canons; il supposerait une sorte d'hymne connu par son premier vers.

  2.  Dans l'intitulé de ce livre, on a observé les habitudes du Canon bouddhique, où les mots fo chouo, a prononcé par le Buddhan , précèdent fréquemment le titre proprement dit. On ne connaît pas de livre saint bouddhique ou taoïque a sur les larmesn. S'il s'agit d'une religion étrangère , et en particulier d'une secte manichéenne, les mots crprononcés par le Buddhan ne feraient d'ailleurs pas difficulté; nous avons vu Mâni lui-même appelé Buddha dans nos textes historiques, et le mot fo, buddha, apparaît même dans le texte de Pékin (cf. supra, iTe partie, p. 572). Le Song che, dans la biographie de

1.ij   %ling Hao (chap. 292, fol. 8 r°), parle d'un certain I titi Wang Tsö

qui se révolta en 1°48. Ce Wang Tsö s'était affilié à une secte hérétique et

avait étudié ales livres saints des Cinq dragons , des Larmes , etc. n   tit te-

mou-long ti-lei teng-king; on pourrait aussi traduire : a des larmes (lue versent les cinq dragonsn , mais notre version nous parait plus vraisemblable). Les a cinq dragonsn sont une vieille conception de la cosmogonie chinoise; nous ne savons quel ròle ils jouaient dans la littérature des sectes; pour

J

leur valeur ancienne, cf. le J.k Lou che (section yu-louen, chap. i), où l'aAr (les cinq dragons» constitue le deuxième des dix Agesn. Quant au livre

 
   
 

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