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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
[363] 325 ).c .--
encore [le peuple] sur les Trois montagnes (1) ; quant au Lotus
blanc et au Nuage blanc, il y a partout des gens _ qui s'adon-
nent [à leurs pratiques]. En général, ils n'usent ni de viande
ni de vin ; aussi sont-ils aisés a satisfaire; et, comme ils ne
tuent pas ce qui a vie, ils approchent de la pratique du bien
Le peuple stupide n'a pas de discernement, et se précipite
joyeusement vers eux. Aussi, sans faire de propagande, ces
sectes prospèrent-elles d'elles-mêmes. Il n'est pas jusqu'aux
belles femmes dfc noble maison que des tilles démoniaques
n'attirent à se rendre à leurs assemblées. C'est soi-disant pour
des pratiques de confession et pour des invocations au Buddha;
mais en réalité ils se livrent à une débauche obscène. Officiers
et fonctionnaires qui ont quelque expérience doivent proscrire
[ces sectes] avec une grande sévérité. » p o-_.---
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Il résulte de ce second texte de Tsong-kien que si, vers
i 24o, les sectes du Nuage blanc et du Lotus blanc comptaient
des adeptes partout, les manichéens n'avaient plus de centre
important qu'aux Trois montagnes, c'est-à-dire dans la région
de Fou-tcheou au Fou-kien , là oh les textes de Tchang Kiun-
fang, de Hong Mai, de Lou Yeou , signalaient leur présence
dés le début du xie siècle et à travers tout le xne. Tche-p'an ,
l'auteur du Fo tsou t'ong ki, n'ajoute rien de personnel à ces
informations, et se borne, dans deux passages, à ranger hypo-
thétiquement le manichéisme parmi les quatre-vingt-quinze ou
(i) Cf. supra, p. 331, n.3.
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