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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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venir semble s'être perdu avec celui de la nomenclature sogdienne,
mais plutôt un retour de la semaine par l'Inde. La notion de l'hebdo-
made s'était popularisée dans l'Inde vers l'an 800 et elle en sera revenue
au Tibet sans doute au début du x1° siècle ; le lamaïsme l'aura ensuite
réintroduite en Mongolie. Il faut noter enfin, sans qu'on en puisse tirer
actuellement aucune conclusion, que si les Ouigours appelaient les jours
de la semaine de leurs noms sogdiens, ils semblent avoir désigné le
calendrier par un terme chinois. Dans la revue Geibun publiée
par l'université de Kyoto (lie année , 2 e fasc.) , M. Haneda Tōru vient en
effet de consacrer un article au texte ouigour d'un ouvrage bouddhique
qui se retrouve, parmi les n apocryphes ', du Canon chinois , sous le titre
de xlAg mj p *s T'ien ti pa yang chen cchou king. Or le nta-
lendrier» y est appelé likzir (sans doute = likzir) , ce qui est la tran-
scription exacte de l'expression chinoise qui désigne le calendrier, J FI
li je (*l'il~-z'it[ou z'ir]) (1).
4° Les Suppléments I et II du Tripitaka de Kyoto sont aujourd'hui
achevés; les derniers t'ao ont paru t la fin de 1912. Bien qu'aucun
exemplaire n'en soit encore parvenu à Paris , nous avons reçu la table
définitive de la collection ; elle contient plusieurs oeuvres que nous
n'avions pu consulter et qui sont désormais accessibles. Parmi celles
que nous avions mentionnées , notons que le K'an ming yi tchang kin
de Yi-hing (cf. supra , p. i g 1) se trouve au Supplément II, t'ao g, fast. 3;
le Seng cite lio (cf. supra, p. 286), au Supplément II , section
t'ao 23, fasc. 2; le Cite men tcheng t'ong (cf. supra , p. 175 et 315) , au
Supplément II , section ~ , t'ao 3, fasc. 5.
5° Postérieurement à la publication de notre travail dans le J.A. ,
M. Aurousseau a eu l'amabilité de nous copier dans le Supplément II du
Tripitaka de Kyoto le texte du Seng cite lio auquel nous n'avions pas eu
(1) [ Aux anciennes explications de yao-sen-wen , il faut encore joindre celle de Watters (Essays , p. 35 i ) , qui voit dans ta-yao le soleil, et de Heller (Das nestor. Denkmal, 1897, p. 54), qui cherche une explication purement ara-
méenne. Le 9 13 eit Ta je king chou mis sous le nom de Yi-hing, et
que précède une préface de 728 (le commentaire aurait été fait pour un ouvrage apporté du Bolor par Çubhakara en 717), montre que l'astronome chinois connut vraiment la semaine planétaire ( Tripit. de Kyūto, Suppl. I, t'ao 36, I, 69 v°). Pour le Tibet, un manuscrit tibétain rapporté par l'un de nous de Touen-houang et que va publier M. Hackin parle des astagraha, huit planètes,' (il ignore Ketu), et les énumère dans l'ordre de l'hebdomade; ce manuscrit doit être du xe siècle.]
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