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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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T'ai-houo; lui-même s'y fût établi par la même occasion. L'em-
pereur Wou-tsong, dont le règne nominal ne commence qu'en
841, mais qui avait effectivement pris le pouvoir å la mort de
Wen-tsong presque au début de 8 Ll o , avait fait appel dés ce
moment aux services d'un homme d'État et lettré célébre, 7.4.
ei Li Tö-yu. Li Tö-yu conseilla å l'empereur d'accorder au
gaghan des secours en vivres, mais de refuser la cité. Contraint
par suite à une vie errante, Wou-kiai se livra à plusieurs in-
cursions sur les confins du Tche-li, du Chan-si et du Chin-si.
Il n'était pas seul à désoler ces provinces frontières; des Oui-
gours dissidents y agissaient pour leur compte, et parfois Wou-
kiai s'unit aux fonctionnaires chinois contre ceux qu'il estimait
ses sujets en révolte. (.es Ouigours dissidents avaient pour prin-
cipaux chefs : )j Tch'e-sin et un tägin du nom de Je ti s
Na-hie-tcho. Par l'intermédiaire de son parent Pli lu Wou-
mo-sseu, Wou-kiai s'entendit avec le commissaire chinois du
T ° T'ien-tö-kiun pour attirer Tch'e-sin dans un guet-
apens, oh il périt. Na-hie-teho se soumet alors å Wou-kiai. En
841 ou 842, Na-hie-tcho, faisant des incursions au Chån-si
pour le compte de Wou-kiai, est complètement vaincu par les
Chinois, et n'échappe, perce d'une flache, que pour être mis
å mort par Wou-kiai en punition de sa défaite. Les bandes oui-
goures se disloquent; 3 o, o o o hommes se soumettent aux Chinois
et sont répartis dans les diverses provinces. Parmi ces Ouigours
passés aux Chinois figure en première ligne ce Wou-mo-sseu ,
parent du gaglian, qui reçoit de la Chine des honneurs consi-
dérables; on lui donne le nom de famille de l'empereur et,
sous le nom nouveau de , Li Sseu-tchong, il possède
désormais un palais å Si- nga n-fou . En 843, la princesse T'ai-
houo est enlevée å Wou-kiai par surprise près de e Yeou-
tcheou. Le gagltan mène alors, avec ses tribus décimées par la
menait de chez les Ouigours en Chine, cf. YULE et CORDIER, Marco Polo, I, 286-287, et PELLIOT dans J. A., mai-juin 1912 , p. 595-596.
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