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0227 La Vie du Bouddha : vol.1
La Vie du Bouddha : vol.1 / Page 227 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000286
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LES PREMIÈRES

— « Ami, je ne suis qu'un novice, il n'y a pas longtemps que je suis sorti du monde. ; je viens seulement d'embrasser cette doctrine et cette discipline. Je ne puis t'exposer la doctrine dans toute son ampleur, mais je puis t'en indiquer brièvement l'esprit. » « Qu'il en soit ainsi, ami. Parle-m'en peu ou beaucoup, mais dis m'en l'esprit ; c'est de l'esprit seul que j'éprouve le besoin ; pourquoi attacher tant d'importance à la lettre ? » Alors le rév. A. dit au rel. S. cette formule de la doctrine :

a Les phénomènes qui naissent d'une

[cause,

Le Prédestiné en a dit la cause, Il en a dit aussi la cessation :

Telle est la doctrinedu grand Sa-

[mane. »

Et dès que le rel. S. entendit ,

cette formule de la Loi, la vision claire et sans tache de la Loi se leva pour lui :(< Tout ce qui est sujet à la production, tout cela est aussi sujet à la destruction ». (Et il dit à A.) : « Quand bien même la Loi ne serait que cela, tu n'en as pas moins atteint l'état où il n'y a plus de chagrin, état qui n'a pas été vu depuis bien des myriades d'âges du monde ».

Et alors le rel. S. se rendit là où se trouvait le rel. Moggalâna ; et celui-ci le vit de loin qui s'approchait ; et, l'ayant vu, il lui dit : « Ami, ton moral est plein de séré-

nité ; ton teint est pur et clair : serait-ce, ami, que tu as découvert l'absence de mort 2 » — « Oui, ami, je l'ai découverte. » — « Alors dis-moi, ami, comment tu l'as découverte. » — a Ici, ami, j'ai aperçu le moine Assadji qui se rendait à Râdjagriha pour sa quête.:..

[Ici s'intercale mot pour mot la répétition de tout le récit qui précède 1 usques et y compris la formule dite du credo bouddhique déjà citée supra p. 207 :]

CONVERSIONS   225

C'est celui qui comprend l'esprit [qui en recueille le prix, C'est par l'esprit qu'il réalise le [prix. Et nous aussi, après avoir absorbé Pendant bien des jours toute cette [collection De textes et de paroles futiles, Précédemment, à chaque fois, nous [avons été déçus. » A ces mots le rév. Ou. dit au rel.

Ç. .

« Après avoir montré que les phénomènes naissent d'une cause, le Maître en démontre la cessation ». Et alors, en vérité, pour le rel. Ç., sur-le-champ même, te/ qu'il se tenait là, s'ouvrit la vision pure et sans tache de la Loi.

Et alors, ayant compris la Loi, rejeté les fausses doctrines, son attente comblée, ses doutes dissipés, la pensée adoucie, la pensée active, tout son être s'inclinant vers le nirvâna, il dit au révérend Ou. : « Rév. Ou., où séjourne ton matte ? » — a Le Maître ? Au Bois-des-Bambous, dans le champ de Kalanda. » Et ayant ainsi parlé le rév. Ou. continua sa route vers la ville de Râdjagriha. pour y quêter sa nourriture.

Le rel. Ç. se rendit là où se trouvait le rel. Maoudgalyâyana ; et celui-ci le vit de loin qui s'approchait avec un teint pur de la couleur du lotus et un moral plein de sérénité ; et l'ayant vu, il lui dit : a Pur et clair est le teint de Ç. et son moral est plein de sérénité. Serait-ce donc que tu as découvert l'absence de mort et le chemin qui y mène ? Comme un lotus épanoui l'étoffe de ton vêtement est pure et claire, et ton moral apaisé. As-tu quelque part

obtenu l'absence de mort que de ta personne une aura deux fois plus éclatante irradie ? » — « L'absence de mort, rév. M., je l'ai trouvée et le chemin qui y mène :

Celui-là qui, disent les livres, se

[manifeste

(Aussi rarement) que la fleur du ficus

[glomerata dans la forêt,

Le Bouddha, ce bloc de splendeur, Il s'est manifesté, lui, le flambeau

[ du monde. »

A ces mots le rel. M. dit au rel. Ç. : Quelle est la doctrine du Maître ?,

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