National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0015 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 15 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

TSA P1 YU KING ll)

(EN UN CIiAPITRE)

(LIVRE D'APOLOGUES DIVERS)

Compilé par le bhiksu Tao-lio.

N° 156

(Trip. XIX, 7, p. 1 r°; `f. p. 12 r°.)

Autrefois, dans le temple tsio-/i (2) il y avait un bhiksu

(1) Les éditeurs du Tripitaka de Tôkyô, considérant que l'édition coréenne du Tsa pi yu king en un chapitre différait notablement de l'ouvrage en deux chapitres imprimé sous le titre de Tchong king sivan tsa pi yu king dans les éditions des Song, des Yuan et des Ming, ont pris le parti de reproduire l'une et l'autre de ces recensions ; nous ferons cOmme eux, mais en nous bornant, pour les parties communes aux deux recensions, à ne donner qu'une fois la traduction du texte chinois.

  • Le Tsa pi yu king en un chapitre porte, au-dessous du titre, la mention « compilé par le bhiksu Tao-lio a . » ; la même mention se retrouve en tête du Tchong king sivan tsa pi yu king en deux chapitres,; cependant la différence qui existe entre les deux recensions prouve que l'une au moins d'entre elles ne représente pas fidèlement la compilation attribuée à Tao-ho ; peut-être même aucune d'elles n'y correspond-elle d'une manière.rigoureuse; en effet, les recueils de contes étaient, par leur nature même sujets à varier, chaque éditeur nouveau se croyant en droit d'ajouter des contes ou d'en retrancher ; il y eut donc un premier choix qui fut fait par un nommé Tao-lio, quel qu'ait été d'ailleurs ce personnage sur lequel nous n'avons aucun renseignement ; mais ensuite, quoique le nom de Tao=-lio fût conservé, la compilation dont il était l'auteur fut sujette à grossir ou à diminuer au gré des éditeurs et c'est ainsi que, nous sommes maintenant en présence de deux recensions notablement différentes.

Ce qui est vrai de l'auteur de la compilation l'est sansdoute aussi du traducteur ; le Tchong king sivan tsa pi yu king indique que le tradùcteur fut le célèbre Kumârajîva (Nanjio, Catalogue, app. Il, n° 59);mais le nom de Kumâ- rajiva ne figure pas en tête du Tsa pi yu king, et peut-être la traduction originale de la compilation de Tao-lio a-t-elle été, elle aussi, l'objet de suppressions ou d'adjonctions nombreuses.

Malgré les causes d'incertitude, on peut dire que, dans les parties communes aux deux recensions, nous avons, selon toute vraisemblance, affaire àla traduction même de Kumârajîvà, c'est-à-dire à une oeuvre qui parut 'en l'an 401 de notre ère comme l'indique le Li tai san pao ki (Trip. de Tôkyô XXXV, 6, p. 56 v°) ; mais il est évident, d'une part, que la co mpilation de Tao-lio était plus ancienne• et, d'autre part, que' Tao-lio n'a fait. que rassembler des contes qui existaient avant lui.

(2) Cette indication est importante, car elle nous permet de localiser. ce

H.   1