National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0269 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 269 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

CHE SONG LU (N° 337)   2,55

en servirez pour subvenir à vos propres besoins. » Quand cette fille eut entendu cela, elle se rendit à l'endroit où était le trésor, le découvrit et y trouva beaucoup d'argent et de richesses ; : elle put ainsi concevoir de la foi et, conformément aux ordres de sa mère, elle se servit de ce trésor pour faire des offrandes à la multitude des religieux.

Cha-men Yi-eul (Çrona Kotikarna), dans une vie antérieure avait fait des offrandes au Buddha ; il avait planté ainsi une racine d'excellence, une racine de profit et il avait été près de voir les vérités suprêmes. Par la puissance de cette cause, il put obtenir dans son existence présente la sagesse "sans défaut. Cet homme, poussé par la puissance de sa racine d'excellence, fit alors cette réflexion : « Puisqu'on s'est lamenté à mon sujet ; pourquoi retournerais-je chez moi ? Il faut que je me rende auprès du grand Kia-Tcham-yen (Mahâkâtyâyana). »

Quand il s'y fut rendu, il lui rendit hommage, puis il s'assit de côté. Cha-men Yi-eul (Çrona Cotikarna) était dégoûté dans son coeur de ce qui lui était arrivé et il .redoutait le monde. Le vénérable vieillard Kia-lchan-yen (Mahâkâtyâyana), en accord avec les dispositions d'esprit où il se trouvait, lui expliqua la Loi. Mors, sur son siège, (Kotikarna) obtint la vue de toutes les lois par l'oeil de la Loi pure, calme et sans souillure ; cet homme vit alors la Loi, obtint la Loi, connut la Loi, purifia la Loi ; il considéra qu'il se repentait de ne pas y avoir ajouté foi et de ne pas s'y être conformé ; aussitôt, arrivé au fruit de la voie (margaphala), il obtint l'absence de toute crainte (vaiçâradya) ; il se .leva de son siège, adora de son visage les pieds du vénérable vieillard Kia-tchan-yen (Mahâkâtyàyana) et lui dit : « O homme de grande vertu (bhadanta), je prends mon refuge dans le Buddha, je prends mon refuge dans la Loi ; je prends mon refuge dans l'Assemblée. Je suis un yeou-po-sai (upâsaka) ; je réfléchis à ceci