National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
Po YU KING (Nos 332-333) 229
N° 332:
(Trip., XXIV, 8, p. 80 vo.)
Celui qui avait prétendu faussement être aveugle.
Autrefois, un travailleur, qui était employé à un service du roi et qui n'en pouvait supporter les fatigues, prétendit faussement être aveugle et parvint ainsi à s'affranchir de ces peines ; un autre travailleur, ayant appris cela, voulait se détruire les yeux afin d'échapper, lui aussi, aux dures corvées ; mais un homme lui dit « Pourquoi, en vôus mutilant vous-même', vous infligez-vous inutilement une souffrance ? » Ainsi ce sot fut la risée de ses contemporains....
N° 333.
(Trip., XXIV, 8, p. 80 v°:)
Celui qui, attaqué par des brigands, perdit son manteau (1).
Deux compagnons voyagaient ensemble dans une région déserte ; l'un deux portait un manteau de drap dont il fut dépouillé au milieu du chemin par des brigands ; l'autre compagnon s'enfuit et alla se réfugier dans les herbes. Quant à celui qui avait été dépouillé de son manteau de drap, il avait auparavant caché dans le bord du vêtement une pièce d'or (2) .; il dit alors aux brigands : « Le vêtement
(1) Cf. Julien, les Avaddnas, t. II, p. 102-104.
(2). D'après le texte chinois, la pièce d'or paraît avoir été cachée dans l'ourlet du manteau dont s'étaient emparés les voleurs ; mais il est probable que, d'après le conte original, la pièce d'or était cachée dans l'ourlet* d'un autre vêtement que les voleurs n'avaient pas pris. La sottise de
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.