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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
VIII
EXTRAITS DU KEN PEN CHOUO YI TS'IE YEOJJ POU P'I NAI YE (1)
N° 3911.
(Trip., XVI, 9, p. 2.v0.
Autrefois, dans une forêt sauvage demeurait une lionne qui était pleine ; toute lionne, lorsque le jour où elle va mettre bas est proche, rassemble à l'avance beaucoup de viande et ensuite elle met bas ses petits. Cette lionne donc, afin de se procurer de la viande, se rendit dans l'endroit où était un troupeau de boeufs et se mit à le poursuivre. Or une vache qui avait récemment mis au jour un veau, marchait la dernière parce qu'elle voulait protéger son petit ; elle fut alors tuée par la lionne qui l'emporta dans la forêt sauvage ; le veau, pressé par son désir de téter, suivit sa mère morte. Quand la lionne fut arrivée dans son lieu de résidence, elle l'aperçut et se dit : « Ce petit veau, je vais aussi le prendre. » Mais
(1) Cette traduction chinoise du Mûlasarvâstivâda nikâya vinaya a été faite en l'année 703 par I i-tsing. Elle occupe les fascicules 8 et9 du tome XVI dans le Tripitaka de Tdkyd. Elle est mentionnée dans le Catalogue de Nanjio sous le no 1118.
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