National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0251 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 251 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

CHE SONG LU (Nos 336-337)   237

ment les choses s'étaient réellement passées, saisirent ensemble le chacal et le brisèrent en deux morceaux.

Le Buddha dit « Si même des animaux, par l'effet d'un fourbe, peuvent être privés de tranquillité et de joie, à combien plus forte raison n'en sera-t-il pas de même quand il s'agira d'hommes ? »

N° 337.

(Trip., XVI, Li, p. 56 r°-59 v°.)

Le Buddha se trouvait dans la ville de G'hö-wei (Çrâvasti). En ce temps, dans le royaume de A-che-mo-kia-a- p'an-li (Açrnaka• avanti) (I), il y avait un bourg nommé Wangsa-po (Vâsava) ; là demeurait un maître de maison puissant et riche ; sôn opulence était considérable ; il avait en abondance des biens de toutes sortes ; une seule chose lui manquait, à savoir qu'il n'avait pas de fils ; vainement il avait adressé des prières instantes en vue d'avoir un fils à tous les dieux du ciel et de la terre, aux dieux des étangs, aux dieux de la famille, au grand dieu des carrefours, au grand dieu pleinement sage, au dieu hautement sage, au deva Ta-tseu-lsai (Maheçvara), au deva Na-lo-yen. (Nârâyana), au deva Wei-nieou (Visnu) et même au deva - So-p'o-lo.

Cependant, lorsque le jour où il devait avoir un fils fut arrivé, sa femme s'aperçut qu'elle, était .enceinte. Les femmes, qui ont une nature subtile (panditajâtîya), possèdent quatre connaissances qu'elles ne partagent avec personne (âvenika) : en premier lieu; elles savent quand un homme les aime ; en second lieu, elles savent quand un

(1) Ce royaume est celui de la ville d'Ujjayinî (actuel Ujain).