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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
WOU FEN LU (Nos 369-370) 349
onze rêves ; ils n'ont rien de néfaste pour la personne du grand roi. »
Alors le roi, du haut de son trône, ordonna à ses ministres de faire maintenant des dons, pour les délivrer de la crainte, à tous les êtres qu'on avait voulu sacrifier ; il dit : « A partir de maintenant j'aimerais mieux perdre la vie que de tuer intentionnellement un être vivant; à combien plus forte raison ne tuerai-je pas des hommes ; je ne blesserais plus intentionnellement des vers ou des fourmis ; à combien plus forte raison ne blesserai-je pas ma fille et ses compagnes. »
Le roi dit à Ananda : « Après le parinirvâna du Buddha Kâçyapa, le roi lui éleva un stûpa d'or et d'argent qui mesurait en long et en large un demi-yojana, et en hauteur un yojana ; on empila, en les disposant alternativement l'une au-dessus de l'autre, des briques d'or et d'argent ; maintenant ce stûpa existe encore à l'intérieur de la terre. » Le Buddha fit alors sortir le stûpa pour le montrer aux disciples des quatre catégories ; la relique du corps entier de Kâçyapa Buddha y. était intacte comme à l'origine.
N° 370.
(Trip., XVI, 2, p. 54 v°.)
Autrefois il y avait un serpent noir qui piqua un bouvier, puis rentra dans son trou. Un magicien, en se servant de la conjuration du bélier (1), lui ordonna par conjuration de sortir de son trou, mais il ne put le faire sortir. Le magicien alors alluma devant le bouvier du feu sur
(1) Ce qui a trait au bélier dans ce conte est fort obscur.
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