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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
314 1110 II0 SENG TCIIE LU (N°S 352-353)
jou (Kaunclinya) (1); — puisque vous avez satisfait vos désirs débauchés, — maintenant vous devez rompre celte union; — (fille du clan) Kia-che (Kâcyapà), relâchez (ce fils du clan) K'iao-tch'en (Kaundinya) — et laissez-le retourner dans la forêt de la montagne.
N° 353.
(Trip., XV, 8, p. 34 r°-34 v°.)
Autrefois il y avait un brahmane dont le nom de famille était Song-k'iu (Çunga ?) : il gagnait sa vie en cultivant les champs. Il demanda et obtint une épouse ; elle était belle et avenante ; il se livra au plaisir avec elle ; puis elle enfanta une fille qui, elle aussi, était belle ; on lui choisit un nom personnel et, comme son nom de famille était Song-k'iu, on l'appela Song-k'iu (Çungâ ?).
Quand elle fut devenue grande, des brahmanes de toutes les diverses familles envoyèrent des lettres ou vinrent pour la demander (en mariage) ; la fille demanda , alors à sa mère : « Pourquoi ces étrangers viennent-ils ? — C'est pour vous demander (en mariage) », lui fut-il répondu. La fille dit à sa mère : « Je ne désire pas me marier ; je me plais à tenir une conduite pure. » Sa mère lui répondit : « Cela ne doit pas être ; la règle est que les hommes et les femmes contractent mariage. » Sa fille insista, en disant : « Si je suis chérie de mon père et de nia mère, que personne ne m'épouse. »
Alors le père et la mère, à cause de l'affection qu'ils avaient pour leur fille ne voulurent pas lui faire de la
(1) Entre ces deux clans, les mariages étaient permis (cf. la note de Rouse à la fin du Jilaka n° 273).
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