National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0275 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 275 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

CHE SONG LU (N° 336) •   261

C'est une règle constante observée par tous les Buddhas que, lorsque vient un bhiksu étranger, le Buddha lui demande de ses nouvelles en ces termes : « Êtes-vous à bout de patience ? restez-vous calme et joyeux ? n'avez-vous pas éprouvé des difficultés en mendiant votre nourriture ? n'êtes-vous pas fatigué du voyage.? » Alors donc le Buddha posa ces questions ainsi formulées (1) à Yi-eul qui répondit : « En vérité, ma patience n'est pas à bout; je reste calme et joyeux ; je n'ai point éprouvé de difficultés en mendiant ma nourriture ; je ne suis point fatigué du voyage. »

C'est une règle constante observée par tous les Buddhas que, lorsqu'ils passent la nuit dans le même endroit qu'un bhiksu étranger, ils chargent un serviteur de disposer un lit et sa literie dans la chambre pour le bhiksu étranger. En ce temps, . le Buddha ordonna à A-nan (Ananda) de disposer son lit et la literie dans la chambre pour le bhiksu étranger. A-nan (Ananda) fit alors cette réflexion : « Puisque tel est l'ordre du Buddha de disposer un lit et sa literie pour le bhiksu étranger, c'est donc que le Buddha, l'Honoré du monde, aujourd'hui veut certainement passer la nuit dans la- même chambre que ce bhiksu. » Il se rendit alors dans la demeure du Buddha et disposa un lit et sa literie pour le bhiksu étranger. Après quoi, il revint annoncer : « O homme de grande vertu (bhadanta), j'ai disposé un lit et sa literie pour le bhiksu étranger. Maintenant que c'est fait, le Buddha connaît lui-même le temps (où il convient de se rendre- dans sa demeure). »

Le Buddha se leva de son siège et se rendit dans sa demeure. Quand il fut arrivé à l'endroit où il devait prendre placé, on étendit un ni-che-l'an (nisîdana) et, croisant les jambes, il s'assit accroupi. Yi-eul (Kotikarna)

(1) Le texte chinois répéter intégralement toutes ces questions.