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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
TSA PI YU KING (N°s 174-175) ;5
nourrir le grand roi. Le roi, voyant que le gotit de ces aliments agréait à sa bouche, se mit à demander à son cuisinier toutes les autres choses les unes après les autres.
Ses ministres rassemblés se prirent tous à rire et dirent donc au roi : « Les cent officiers ont des attributions qui font que chacun d'eux préside à des fonctions déterminées : l'officier de la cuisine préside à la nourriture ; l'officier des vêtements préside à l'habillement ; pour les affaires militaires et pour les trésors d'objets précieux, il y a des préposés spéciaux. Il ne faut pas, parce que votre nourriture a été bonne, charger de tout un seul homme. »
Cet apologue (fait comprendre que), dans la foule des livres saints qui donnent des explications, chacun d'eux donne certaines explications et on ne peut demander tout à un seul livre saint. Parmi eux, il y en a par exemple qui expliquent les diverses essences, leur réalité et leurs caractéristiques; l'abhidharma explique l'être des diverses essences; chacun d'eux est différent des autres et c'est ainsi qu'on expose la nécessité tantôt des caractéristiques, tantôt de l'absence de caractéristiques.
N° 175 (1).
(Trip. XIX, 7, p . Lt v°-5 r°.)
Dans la forêt des cerfs, il y avait autrefois une troupe de cinq cents cerfs; dans cette forêt il. y avait (aussi deux) rois des cerfs; l'un était le Bodhisattva ; l'autre était le vrai roi des cerfs. Un joùr le roi du pays sortit de la ville pour chasser ; il vit cette troupe de cerfs et amena
(1) Voyez plus haut, no 18, t. I, p.. 68-71.
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