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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
r.
N° 340.
(Trip., XV, 8, p. `? v°-3 r°.)
Autrefois il y avait une ville appelée Po-lo-nai (Vârânasï, Bénarès) et un royaume appelé Kia-che (Kâçi) (2). Le nom du roi de ce royaume était Ta-ming-lch'eng (grande renommée) ; il gouvernait suivant la Loi et il n'avait pas d'ennemis il pratiquait la libéralité et observait les défenses ; il répandait universellement son amour sur tous les hommes ; il maintenait bien dans l'ordre ses parents et dirigeait le monde comme un roi de la Loi (Dharmarâja); le peuple était fort prospère ; il était riche, heureux et vivait dans l'abondance ; dans les agglomérations, les villages et les bourgs, les poules en volant se rencontraient (3) ;
Le Mo-ho-seng-tche-lu (Nanjio, Catalogue, n° 1119) ou Discipline des Mahâsâmghikas, a été traduit en 416 par Buddhabhadra et Fa-hien (Nanjio Catalogue, app. II,n° 42 et 45). Cet ouvrage se trouve dans les fascicules 8 à 10 du volume XV du Tripitaka de Tôkyô.
Plusieurs des contes de cette série commencent par cette formule. — Fa-hien (trad. Legge, p. 94), mentionne aussi Vârânasî (Bénarès) comme se trouvant dans le royaume de Kâçi.
Une poule ne vole jamais bien loin; quand deux poules, parties de deux villages différents, se rencontrent en volant, c'est la preuve que les deux villages sont fort rapprochés l'un de l'autre ; l'auteur du conte veut donc marquer par ce trait que, dans ce royaume très prospère, la population était fort dense.
II
EXTRAITS DU MO HO SENG TCHE LU (1)
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