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0274 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 274 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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260   CHE SONG LU (No 336)

sent à se laver 'et ils se nettoient avec de l'eau. Je désire que le Buddha autorise les bhiksus de ce royaume à se laver constamment. En quatrième lieu, dans des pays comme ceux de l'Orient, on se sert de coussins rembour_ rés de chanvre, ou de coussins rembourrés de plumes ou de poils, ou de coussins rembourrés de coton. Je désire que le Buddha autorise les bhiksus du pays de A-che-mOkia-a-p'an-li (Açmaka avants) à avoir des coussins de peau, soit en peau de mouton, soit en peau de.cerf, soit en peau de bouc. En cinquième lieu, quand un bhiksu envoie un autre bhiksu remettre un vêtement à un troisième bhiksu, si ce troisième bhiksu ne le reçoit pas et que ce vêtement fasse défaut dans le délai prescrit(1), que devons-nous dire? — 0 Yi-eul (Kotikarna), si vous allez dans les pays de l'Orient pour aller voir le Buddha, l'Honoré du monde, et si vous vous approchez en personne de lui pour l'adorer, demandez de ma part-de ses nouvelles comme je vous l'ai dit, puis exposez ces cinq questions à l'Honoré du monde. »

Alors Yi-eul (Kotikarna), ayant reçu ces instructions du vénérable Kia-tchan-yen (Mahâkâtyâyana), en loua l'utilité, puis, se levant de son siège, il posa son visage sui-(les pieds du) vénérable Mo-ho-kia-ichan-yen (Mahâkâtyâ-

yana) en signe d'adoration. Après quoi, il se rendit dans sa propre demeure pour faire remise de sa literie; il prit

ses vêtements et son bol et se mit à parcourir les divers royaumes; par étapes successives, il arriva dans le royaume

de Chö-wei (Çrâvastî). Il vit le Buddha; il posa son visage

sur les pieds de celui-ci et s'assit de côté.

(1) Pendant la saison des pluies, les religieux sont autorisés à recevoir des cadeaux; quand la cérémonie du pravâraria a clos la saison des pluies, un nouveau délai de dix jours est accordé, pendant lequel un religieux peut recevoir un vêtement supplémentaire (ka.thina). Si un vêtement a été envoyé pendant ces dix jours, mais n'est pas parvenu au destinataire avant que le délai soit expiré, la question se pose de savoir qui est en faute et qui doit faire la confession du péché : est-ce l'expéditeur ? est-ce l'intermédiaire qui s'était chargé de transmettre le vêtement ? est-ce le destinataire qui le reçoit après que le délai est passé ?