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0326 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 326 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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312   MO HO SENG TCHE LU (NTos 351-352)

mer pendant cent ans, (ce brahmane) n'arriverait pas à en diminuer l'épaisseur d'un cheveu ; ému par son application parfaite, il lui rendit ses joyaux ; puis le dieu de la mer dit au brahmane cette gâthâ

L'homme qui fail tous ses efforts, qui s'ingénie, — et qui a une résolution inlassable, — par l'activité de son application produit (sur les dieux) une émotion telle, — qu'il retrouve son bien, quoiqu'il l'ait perdu.

No 352.

(Trip., XV, 8, p. 33 v°-34 r°.)

Autrefois, dans les montagnes parfumées il y avait la résidence d'un ermite. Non loin de la montagne se trouvait un étang dans lequel vivait une tortue ; (cette tortue) sortit de l'eau de l'étang pour manger, et, après avoir mangé, elle s'endormit la face tournée vers le soleil et la bouche grande ouverte. En ce temps il y avait dans les montagnes parfumées des singes ; (l'un d'eux) entra dans l'étang pour y boire de l'eau, après quoi il monta sur le rivage ; voyant cette tortue qui dormait la bouche grande ouverte, il éprouva le désir de commettre un acte obscène ; il mit donc ses parties génitales dans la bouche de la tortue ; celle-ci s'en aperçut, referma la bouche et rentra (la tête) à l'intérieur de ses six carapaces. C'est à quoi s'applique ce que dit cette gâthâ :

Quand un homme stupide empoigne quelque chose, — c'est comme lorsque la tortue prend quelque chose avec sa bouche; — en vain y appliquerait-on la poigne d'un mo-lo (malta = athlète) ; — à moins d'employer une hache, on n'arrivera pas à détacher (ce qui` est ainsi retenu).