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0356 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 356 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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342   WOU FEN LU (No 368)

contemplation ; le second, qui se nommait A-nan (Ânanda) avait beaucoup étudié et ne craignait rien.

Or ce roi, ayant d'abord vu Lo-heou-la (Râhula), le combla d'honneurs et fit faire une maison pour lui. Quand cette habitation fut terminée, (Râhula) sortit pour voyager parmi les hommes. Ensuite arriva A-nan (Ananda); le roi le combla à son tour d'honneurs et lui donna alors la maison qu'il avait fait faire auparavant.

Quand Lo-heou-la (Râhula) revint de son voyage, il invita A-nan (Ananda) à sortir en lui disant : « Cette maison est la mienne » A -nan (Ananda) de son côté déclara aussi : « Cette maison est la mienne. »

Tous deux se rendirent auprès du roi et lui demandèrent de décider à qui appartenait la maison. Le roi répondit : J'ai commencé, il est vrai, par la donner à Lo-heou-lo (Râhula) ; mais celui-ci l'ayant quittée et étant parti, je l'ai ensuite donnée à A-nan (Ânanda). Elle doit donc être la maison d'A-nan (Ânanda). »

Mais alors tous les devas, les nâgas, les démons et les esprits dirent : « Ce roi n'agit pas régulièrement. Pourquoi commence-t-il par donner la maison à Lo-heou-lo (Râhula) et la lui enlève-t-il ensuite pour la donner à A-nan (Ananda) ? Nous allons maintenant détruire toute sa famille ». Alors ils se rendirent ensemble au palais du roi et firent périr, en les lapidant, le roi et ses parents.

A cette occasion, le Buddha prononça cette gâthâ :

Le roi, en donnant, ne distingua pas le premier don du second ; — les rsis entrèrent en dispute à ce sujet; — cela fit que les dénions et les esprits s'irritèrent, — et il causa lui-même la destruction de sa parenté. — Agir suivant son bon plaisir, — c'est ce que le sage n'approuve point; — c'est pourquoi il faut renoncer à son bon plaisir, — et trouver sa joie à suivre les principes de la justice.

Le Buddha dit : celui qui en ce temps était le rsi Loheou-lo (Râhula), c'est maintenant Lo-heou-lo (Râhulal