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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
Wou FEN LU (N0$ 368-369) 343
celui qui en ce temps était le rsi A-nan (Ananda) c'est maintenant A-nan (Ananda).
N° 369.
(Trip., XVI, 2, p. 53 r°.)
Le Buddha dit : O Ananda, dans les temps passés il y avait un roi nommé Kin-mei (Krkin). Il engendra une fille qui naquit en portant spontanément une couronne de fleurs d'or; le roi rassembla alors tous ses ministres pour délibérer sur le nom qu'on lui donnerait ; tous dire qu'il fat= lait interroger les brahmanes pronostiqueurs ; un décret ordonna donc que les pronostiqueurs se rassemblassent tous et fussent chargés de trouver un nom pour l'enfant ; les pronostiqueurs dirent tous : « A sa naissance, cette fille portait spontanément une couronne de fleurs d'or ; il faut donc que son nom soit Mo-li-ni (1) (Mâlinî). » Ce fut donc le nom qu'on lui imposa.
Le roi la chérissait fort ; il fit rechercher dans tout son royaume les filles qui étaient nées le même jour qu'elle et les prit pour qu'elles fussent ses suivantes; or, il se trouva qu'il y avait eu dans le royaume cinq cents filles qui étaient nées le même jour qu'elle ; on enregistra leurs noms pour qu'elles fussent à son service.
Quand cette fille fut devenue grande, le roi lui donna l'ordre de faire des offrandes à cinq cents brahmanes qu'il entretenait ; il lui dit : « Il faut que, comme je le faisais moi-même, vous prépariez cinq cents marmites de bouillon pour les leur offrir suivant leurs goûts. » La jeune fille, conformément à cet ordre, se mit à faire des
(1) Mâlinî, fille du roi Kin-mei, joue ici le même rôle que Mâlinî, femmé du roi Prasenajit dans le sutra des dix rêves du roi Prasenajit.
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