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0273 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 273 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CHE SONG LU (N° 336)   259

ses actes a-t-il eu aise et profit ? reste-t-il calme et joyeux Puis les mêmes questions seront posées aux autres bhiksus. (Vous ajouterez alors :) le vénérable Mo-ho-kiakhan-yen (Mahâkâtyâyana) est mon ho-chang (upâdhyâya) : c'est, dans le royaume de A-che-mo-kia-a-p'an-ti (Açmaka avanti), la doctrine (1) de ce vieux bhiksu qui m'a sauvé. Ce vénérable (Mahâkâtyâyana) pose en signe d'adoration son visage sur les pieds du Buddha et lui demande de ses nouvelles : a-t-il eu peu de maladies ? a-t-il eu peu de tourments ? dans ses actes a-t-il eu aise et profit ? reste-t-il calme et joyeux? puis, quand les mêmes questions auront été posées aux autres bhiksus, comme le veut la règle, vous demanderez cinq choses au P'o-kia-p'o (Baghavat) : En premier lieu dans le royaume de A-che-mo-kia-a-p'an-li (Açmaka avanti), il y a trop peu de bhiksus pour recevoir les défenses complètes, et une communauté de dix. personnes est difficile à constituer; je désire que le Buddha consente à ce que, dans ce royaume, un nombre moindre de bhiksus (soit requis) pour recevoir les défenses complètes. En second lieu, dans le royaume d'A-che-mo-kia-ap'an-ti, (Agmaka avanti), le sol est dur et il y a beaucoup de cailloux et de blocs de terre; je désire que le Buddha autorise les bhiksus de ce royaume à porter une paire de sandales de cuir. En troisième lieu, dans ce royaume de A-che-mo-kia-a-p'an-li (Açmaka avanti), les gens se plai-

(1) Le terme employé ici est écrit en caractères de transcription mo mo

ti ti ti t'o lo   Fg.   pe 13'E   . Le dictionnaire Fan fan yu en *jt

(sixième siècle), se référant au passage que nous traduisons en ce moment, dit sous la rubrique tsa fa ming (chapitre vi) : mo mo ti ti

signifie   ; ti t'o lo signifie *. Or, nous savons, d'autre part, que,

dans le chinois bouddhique, l'expression 1 /4 désigne la religion. Nous lisons en effet, dans le dictionnaire de Kojima Sekiho intitulé Fo kiao tseu tien (p. 18 r0), une citation d'un ouvrage bouddhique où il est dit :

« Pourquoi désigne t-on la religion t.t par les mots fi   '? Ces mots

signifient que (la ,religion) fournit ii l'homme le moyen de tenir ferme la Loi et le fait rester 'f éternellement dans cet. état sans dépérir. ;,