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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
MO HO SENG TCHE LU (Nos 358-359) 325
un moyen pour la faire sortir ; je me cramponnerai à une branche de cet arbre ; vous vous cramponnerez à ma queue ; en nous rattachant ainsi successivement les uns aux autres, nous pourrons alors retirer (la lune). » Aussitôt les singes se conformèrent aux paroles de leur chef ; ils se cramponnèrent successivement l'un à l'autre, mais il s'en fallait encore d'un peu avant qu'ils n'atteignissent l'eau lorsque la branche de l'arbre, qui était faible, se rompit et tous les singes furent précipités dans l'eau du puits. Alors le dieu de l'arbre prononça cette gâthâ
Ces animaux grands et nombreux — dans leur stupidité se sont tous entraînés les uns les autres ; — ils ont attiré sur eux-mêmes des tourments ; — comment pourraient-ils secourir le monde ?
N° 359.
(Trip., XV, 8, p. 50 v°.)
Autrefois il y avait une ville appelée Po-lo-nai (Vârânasî, Bénarès) et un royaume appelé K'ia-che (Kâçî). En ce temps il y avait un maître de maison (grhapati) ; il possédait un esclave nommé A-mo-yeou(Amâyu ?) qui était d'un caractère méchant ; un jour, ce maître de maison (grhapati) alla se promener pour son plaisir avec de jeunes brahmanes dans un parc boisé ; tous les gens de la suite restèrent en dehors de la porte du parc ; alors A-mo-yeou, se trouvant en dehors de la porte du parc, se mit à battre les gens de la suite; ceux qui avaient été frappés vinrent se plaindre à leurs maîtres respectifs ; aussitôt les jeunes brahmanes sortirent tous pour réprimander A-mo-yeou ; mais celui-ci n'accepta pas leurs observations; il répondit aux jeunes
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