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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
380 KEN PEN CIIOUO YI TS'IE YEOU POU
reprises implorée, la mère donna donc la machine à son fils ; quand celui-ci l'eut en sa possession, il déclancha le mécanisme et, montant droit en haut, se transporta jusqu'aux nues; la multitude s'exclama d'admiration, mais, quand son maître le vit, il dit en soupirant : « Maintenant que ce garçon est parti, il ne reviendra plus. » En effet, quand le jeune homme tourna encore une fois le mécanisme, la machine alla de l'avant et ne revint pas : elle arriva au-dessus de la grande mer ; il y eut beaucoup. de pluie et peu de beau temps ; toutes les cordes de manoeuvre se pourrirent et se rompirent et la machine tomba en morceaux comme la grêle dans la mer; ainsi périt le jeune homme. Un deva, voyant cela, prononça cette gâthâ
Celui qui était entièrement animé de compassion avait donné des conseils profitables ; — (le jeune homme) n'a pas suivi ses avis et s'est laissé aller à ses désirs ; — sur la machine en bois, sans son maître, il est monté et est parti; — mais en définitive il a vu sa personne noyée dans la grande mer.
N° 379.
( Trip., XVII, 3, p. 51. r0-52 r°.)
Autrefois, dans un bourg, il y avait un notable qui prit pour femme la fille d'un autre notable son voisin ; peu après, (l'épouse) se trouva enceinte et mit au monde un fils. Le mari dit alors à sa femme : « Maintenant que nous avons ce fils, il dépensera pour son entretien notre avoir, mais (plus tard) en revanche il pourra nous rembourser de nos frais ; maintenant je vais prendre des marchandises de toutes sortes et me rendre sur mer pour faire le négoce. Vous, restez en arrière ; veillez sur cet
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