National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0125 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 125 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

TCHONG KING. SIUAN TSA 'PI 'YU KING (N° -220)   iii

sieurs jours; ils avaient faim et soif et ne `savaient où était le chemin; alors ils confièrent ensemble et en même temps leurs destinées au Buddha en disant : « Le Buddha est divin et saint; il doitavoir pitié de nous et nous sauver de cette détresse. » Aussitôt le Buddha fit soudain apparaître sa divinité en leur présence ; de sa main, il toucha la tête des aveugles qui tous recouvrèrent la vue tandis 'que leur faim et leur soif étaient apaisées. Ces cinq cents hommes, bondissant de joie, souhaitèrent devenir des disciples ; sur le champ leurs barbes et leurs cheveux tombèrent; ils se trouvèrent revêtus des habits religieux et munis du bol. Le Buddha, à plusieurs reprises leur expliqua la Loi et tous obtinrent la sagesse conforme au vrai. En volant•à la suite du Buddha ils revinrent dans le Jetavana.

Ânanda demanda au Buddha : « Quelles punitions et quelles récompenses ces cinq cents hommes avaient-ils méritées dans leurs vies antérieures ? » Le Buddha répondit : « Autrefois, il y a de cela bien des générations, il y avait un Maître de maison qui loua cinq cents hommes pour un travail; ceux-ci prirent d'avance le salaire du travail, puis ils abandonnèrent le maître de maison, et s'en allèrent ; mais plus tard, après plusieurs générations, ils n'ont pas manqué de recevoir cette peine (d'être abandonnés 'à leur tour et dépouillés de leur argent). Celui qui en ce temps était le maître de maison, c'est maintenant l'homme qui s'en est allé en emportant l'argent. Leur dette étant acquittée, il s'est trouvé que je leur ai ouvert l'esprit et tous ont obtenu la sagesse. Telles furent leurs punitions et leurs récompenses. »

Ainsi, les conduites que tiennent les hommes ne sont pas toutes de même sorte ; les unes sont des conduites qui créent (certaines conséquences pour des vies à venir); les autres sont des conduites qui sont des conséquences (de conduites tenues dans des vies antérieures); on ne saurait se dispenser de faire attention (à cette distinction).