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0267 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / Page 267 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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CIIL .SONG LU (NO 337)   253

longtemps dans cet endroit et, quand je serai morte en ce lieu, je devrai naître au nombre des devas des quatre devarâjas (1). Pouvez-vous me rendre un petit service ? » Vi-eul (Kotikarna) lui ayant demandé de quoi il s'agissait, elle ajouta : « Dans le bourg de Wang-sa-po (Vâsava) j'ai une fille qui n'a point encore appris à faire le bien. Retournez là-bas et dites de ma part à ma fille une telle : « J'ai vu votre père, votre mère, votre frère aîné, la femme de votre frère aîné et votre servante ; seule votre mère est heureuse ; tous les autres subissent des châtiments. Votre mère vous fait dire par mon entremise : Ne faites pas de mauvaises actions, car dans vos vies ultérieures vous recevriez de cruelles punitions. Si vous ne croyez pas aux paroles de votre mère, (je vais vous donner une preuve qu'elles sont véridiques, en vous révélant une chose que vous ignorez :) dans tel endroit il y a un trésor caché où se trouve quantité d'argent et d'objets de valeur ; prenez-les et faites-en des offrandes aux religieux pour accomplir des oeuvres productrices de bonheur en ma faveur ; faites-en aussi des offrandes au respectable vieillard. Kia-lchan-yen (Mahâkâtyâyana) ; ce qui restera, vous pourrez vous en servir pour subvenir à vos propres besoins.

Quand la femme eut ainsi parlé, elle demanda à Yi-eul (K.otikarna) s'il désirait partir, et, comme il répondait affirmativement, elle lui enjoignit de fermer les yeux ; il ferma les yeux comme elle le lui disait, et en un instant elle le déposa non loin du bourg de Wang-sa-po (Vâsava).

Cependant les autres marchands étaient arrivés auparavant dans ce bourg ; les habitants leur avaient demandé pourquoi on ne revoyait plus Chu-men-Yi-eul (Çrona Roi ka-rna) ; ils avaient répondu qu'ils l'avaient perdu dans la

(1) 1 7 I   Cette formule désigne les dieux Trayastrii iças,

comme le prouve le passage correspondant A celui-ci dans le DivyAvadàna : lrayastriince devanikâye upapattavyam.