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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
TSA PI YU KING (Nos 156-157) 3
était la raison. Son maitre lui répondit : « Parce que vous vous êtes par trois fois approché de la voie d'un Bodhisattva, moi de mon côté je vous ai fait passer à trois reprises devant moi. Mais votre coeur a reculé par trois fois et c'est pourquoi je vous ai fait passer derrière moi. S'il en a été ainsi, c'est parce que le fait de concevoir les sentiments d'un Bodhisattva comporte un mérite supérieur dans toute l'étendue des trois chiliocosmes à celui des hommes qui ont obtenu le degré d'Arhat. »
N° 157.
(Trip., XIX, î, p. 1 r°-v°.)
Autrefois il y avait un saint roi tourneur de la roue (` akravartin) ; il avait d'abord engendré neuf cent quatre-vingt-neuf fils qui tous parvinrent à l'âge adulte, furent beaux et avenants, lurent intelligents et perspicaces et furent doués en même temps des qualités du corps ; parmi eux, il y en avait qui possédaient vingt-huit marques distinctives (laksanas), d'autres qui en possédaient trente, d'autres qui en possédaient trente et une.
Un autre fils vint en dernier lieu ; il était à peine entré dans le ventre de sa mère et il se trouvait encore au milieu des liquides impurs et des souillures que déjà des génies très puissants des huit catégories, frappant des instruments de musique, jouant d'instruments à cordes et chantant, montaient la garde auprès de sa mère. Le roi de son côté ordonna à ceux qui l'entouraient de veiller à ce (lue les offrandes fussent au complet et à ce que les ornements magnifiques de toutes sortes fussent trois fois plus pompeux que d'habitude.
Quelqu'un dit alors au roi : « Les divers fils que vous
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